Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Mbudja Ngombé 4

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 13,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     60 cm.
  • Poids : 
    680 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuivre, bois, fibres végétales..
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Ngombé.
  • Ethnies : 
    Mbudja, Doko, Ngombé, Ngbandi.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    De fer et de fierté p 146/147
    .
    Ngbandi Yakoma Luc Lefebvre p 92/93.

Synopsis

Culture

Comme d’autres cultures de la région, lorsqu’un membre de la famille n’a pas d’enfant, il ou elle reçoit la charge d’un enfant d’une sœur ou d’un frère si ce dernier en a plusieurs.
Les veuves, lorsqu’elles ont un ou plusieurs enfants avec leur mari, restent avec la famille et dans le village de celui-ci car les enfants sont considérés comme membres de la famille de leur père.
Traditionnellement, les Budjas étaient polygames mais seuls les chefs pouvaient généralement se permettre d’avoir plusieurs femmes. En cas de décès, la veuve pouvait accepter d’épouser un des frères de son défunt mari.
Chez les Budjas Eloas, le lévirat, la coutume selon laquelle l’épouse d’un homme devient à sa mort l’épouse de son frère cadet, se meurt. Par ailleurs, le code de l’honneur interdit de coucher avec la même femme que son frère.
Les Budjas sont connus pour le malemba (libulia ou mabulia en kimbuza), un plat à base de manioc bouilli, puis râpé et trempé afin de diminuer l’acidité.
La danse traditionnelle budja est appelée engundele.


                                                         Notable Ngombé.

Descriptif de l'objet

 

Épée courte ifangbwa des Mbudja, des Poto, des Doko et des Ngombé.

C’est une lame assez large
, lourde et rigide, forgée sur une base de tranchet, prenant sa plus grande largeur en bout avec un évasement ample et arqué en bout.

La lame descend en pente douce pour s’évaser légèrement formant deux excroissances en pointes symétriques extérieures.
A partir de là, sa largeur rétrécit en évasement long pour rejoindre la partie basse, ovale et ajourée d’une lucarne.
Toutes les bordures de cette lucarne sont ciselées de petits flashs en biais extérieur comme intérieur, recto-verso.

La soie en bout de cette partie ovale entre dans la poignée et la traverse.

Cette poignée est en bois, au départ elliptique, couverte de bandes de fer, elle se termine par une charge « magique », formée d’un assemblage de fibres végétales et recouverte de peau tannée.
 
La lame elle-même possède une large rainure peu profonde, décalée sur le côté gauche de la lame.

Sur le côté droit de cette rainure est ciselée une frise de deux lignes en flashs formant des petits V et bordée d’une ligne de points, uniquement du côté droit.
Cette frise continue en haut en deux lignes de points s’écartant comme deux ailes d’oiseaux pour aller en face de la largeur la plus importante en haut de tête.

Cette lame possède quatre insertions de cuivre de diamètre différent.

Deux insertions sont posées sur le centre des deux ailes symétriques, une au centre de la naissance des ailes et une toute petite plus haute dans le même axe. 

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