Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Poto Doko 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 9,5 cm. 
  • Hauteur :
     57 cm, 39 avec fourreau.
  • Poids : 
    510 grammes, 990 avec fourreau.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuivre, bois, peaux, rotang.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine..
  • Peuple :
    Ngombé, Bangala.
  • Ethnies : 
    Poto, Doko,Ngombé.
  • Période estimée : 
    Années 1920-1930
  • Autres informations :
    Galerie Jean Marc Desaives..
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Afrikanicshe Waffen p 190/195.
    De fer et de fierté p 142/143.

Synopsis

Poto, Ngombé, Doko

 Les épées jouaient autrefois un rôle vital dans la guerre en tant qu’objets de pouvoir et d’intimidation. 
Les cultures du monde entier ont forgé ces armes dans d’innombrables permutations de forme, de taille, de conception et même de fonction. 
Nous voici dans les épées courtes Doko de la région du Congo en Afrique centrale. 
Ces épées congolaises servent une multitude d’objectifs, elles sont souvent associées à des pouvoirs magiques.
Plusieurs peuples ont été associés à la fabrication et à l’utilisation de ces épées, notamment les Ngombe, les Poto de la République Démocratique du Congo. 
Les ciselures caractéristiques de chaque épée pourraient aider à les distinguer comme étant faites par une ethnie ou une autre. 
Certaines présentent une gravure géométrique spécifique ainsi qu’une arête saillante de chaque côté de la lame. 

Les motifs géométriques observés sur la plupart de ces lames sont intrigants en raison de la quantité de détails et de leur forme cohérente. 
Il ressort clairement qu’il ne s’agit pas d’une floraison esthétique arbitraire.


Ethnie Poto, Doko.

Descriptif de l'objet

 

Cette épée courte est nommée mopamba, c’est l’arme principale des Poto, des Doko et des Ngombé.

C’est une lame assez large, fabriquée sur une base rectangulaire à pointe douce, surmontée par une partie large et elliptique entre la lame et la soie. Cette partie elliptique large est ajourée de deux parties en lune verticale de part et d’autre de son plat central.
Toutes les bordures sont ciselées de petits flashs en biais extérieur comme intérieur, recto-verso.
La soie monte en longue queue, vêtue d’une chape en bois, gravée en relief sur une face et en partie recouverte d’un entrelacs de rotang.
Encore au dessus, en bout, est fixée une charge ovoïde recouverte de peau tannée de couleur claire.
On en distingue une autre en dessous, plus ancienne.
Cet habillage est considéré comme une charge magique, censée protéger son propriétaire des maux, des maladies etc..

La lame est très spécifique dans sa forme, la partie large en haut, sous la partie elliptique et droite avec une excroissance qui remonte de chaque côté en symétrie.
Ensuite toujours en symétrie, elle redescend en pente légère vers l’intérieur, puis forme un bombé à peine au milieu, se resserre et repart en forme de langue jusqu’à la pointe arrondie.
Cette lame comprend un épaulement à peine central formant une rainure décalée vers la droite.
Cette lame est ciselée, de chaque côté de la rainure, de petits flashs et sur sa droite en partie haute, d’un décor de lignes fines et parallèles.

Toujours à droite se trouvent également deux rainures en courbe dans le bombé de la lame accompagnées de petits flashs.
Cette lame possède six petites insertions de cuivre discrètes, réparties en vertical le long de l’axe central, tout ceci sur les deux faces.

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