Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

Vous êtes le

ème visiteur

Poto Doko 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 9,7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     69 cm.
  • Poids : 
    715 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, peaux de civette.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Ngombé, Bangala.
  • Ethnies : 
    Poto, Ngombé, Doko.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1930
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Afrikanicshe Waffan p 190/195.
    De fer et de fierté p 142/143.

Synopsis

Poto, Ngombé, Doko 2

Il se peut que ces dessins agissent comme un idéogramme lié à des marques tribales symboliques trouvées sur des individus importants ou qu’il ait une signification emblématique que nous sommes incapables de déchiffrer.
En étudiant ces épées, il est évident que leur objectif dépasse les dommages physiques. 
Un forgeron serait principalement soucieux de s’assurer qu’une épée soit solide, équilibrée, efficace et facile à manœuvrer avant de se préoccuper de l’embellissement. 
Bien que ces épées contiennent des éléments offensifs et défensifs fonctionnels, leurs embellissements décoratifs suggèrent qu’elles ont probablement été utilisées pour glorifier son propriétaire. 

Posséder un objet aussi décoratif signifie sans doute un statut, un rang, un titre et/ou fonction pour le reste de la société. 


La forge des lames, les habillages métalliques, les ciselures, les sculptures autour des poignées nécessitent un travail du métal complexe.
Le tissage des fibres organiques passe par la vannerie, les poignées en bois triangulaires démontrent les prouesses d’un sculpteur dans la sculpture sur bois.

 


    Photo Dr Valkeneer.       Chef indigènes de le région d’Upoto, 1901
 

Descriptif de l'objet


Cette épée courte est nommée mopamba, elle possède une lame large
assez constante à pointe douce.

Elle est surmontée par une partie large et presque ronde entre la lame et la soie.
Cette partie ronde large est ajourée de deux parties en lune verticale de part et d’autre de son plat central.
Toutes les bordures sont ciselées de petits flashs en biais extérieur comme intérieur, avec également une rainure profonde et des lignes de points serrés, parallèles recouvrent une partie de la surface.

Une poignée en bois à chape triangulaire ciselée en relief, avec une partie supérieure cylindrique à épaulement monte en longue queue où est fixée une charge ovoïde recouverte de fourrure de civette.


Cette charge est considérée comme une charge magique, censée protéger son propriétaire, lui donner force et courage.

La lame est très spécifique dans sa forme, la partie la plus large est en haut, droite avec une excroissance qui remonte de chaque côtés en symétrie, sous la partie elliptique.

Ensuite toujours en symétrie, elle redescend en pente légère vers l’intérieur, puis forme un bombé pointu à un tiers de la lame, repart en forme de langue jusqu’à la pointe arrondie.

Cette lame comprend un épaulement à peine central formant une rainure décalée vers la droite.
Cette lame est ciselée, de chaque côté de la rainure, de petits flashs et, sur sa droite en partie haute, d’un décor de lignes fines et parallèles avec entre deux, des décors en arcs superposés et côte à côte.
Cette lame n’a pas de rainure en courbe comme sur la précédente.
 

@ll@n