Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Salampasu 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 6,8 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     54 cm.
  • Poids : 
    554 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, cuir fibres végétales et rotang.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine,
    Nord Angola.
  • Peuple :
    Salampasu origine Luba/Songyé.
  • Ethnies : 
    Salampasu.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale armes d’Afrique centrale p 237.  
    Afrikanische waffen p 139.
    Manfred A. Zirngibl.
    Armes traditionnelles d’Afrique
    p107?
    Tristan Arbousse Bastide.
    Fatal beauty traditional weapons from central Africa p 340/341.

Synopsis

Les Asalampasu « Salampasu » – suite


Les Salampasu manifestent peu d’intérêt pour la question de leur origine.

Malgré d’innombrables dissensions, ils se reconnaissent comme un seul peuple.
Leur origine est Luba ; ils seraient venus de Kasongo Nyembo et partageraient des ancêtres communs avec les Balunda.
Leurs ancêtres auraient traversé la Mbuji Mayi et se seraient alors divisés en trois groupes.
Le premier resta au nord de la Luishia et franchit plus tard la Lulua ; le deuxième passa directement la Lulua, et le troisième gagna les sources de Luishia avant de dépasser la Lulua.
Ils sont unanimes à placer leur origine vers l’est.
Ils durent lutter contre les Tchokwé, mais furent vaincus par des guerriers qui avaient des fusils et contre lesquels ils ne pouvaient opposer que des lances et des flèches.

Les Salampasu n’ont jamais subi de régime centralisé, mais ils se sont contentés de juxtaposer des chefferies multiples, souvent en guerre les unes avec les autres.

Les sages jouent un rôle primordial dans la conduite des intérêts collectifs.

Réf : Joseph-Aurélien Cornet et Angelo Turconi   Zaïre peuples/art/culture. Fonds Mercato


            Épée courte des Salampasu maintenue par une ceinture de fibres tressées.

Descriptif de l'objet

 

Épée courte appelée « mpuku » à lame épaisse en son  milieu axial sur la moitié côté extrémité.
Cette lame a le talon rétréci très épais côté soie et des bords droits suivis de deux excroissances, puis un renflement elliptique central et une pointe losangique a deux excroissances usées en tête.

Cette silhouette carénée possède une large formation en gouttière sur la moitié axiale du talon au renfort central, recto-verso.

Cette arme met en œuvre une poignée en bois à pommeau cylindrique altérée par de nombreuses carènes, étranglements ponctuels et rainures.
Sur une face se trouvent trois petites plaques de métal insérées dans la poignée, il en manque une quatrième.

Le fourreau est de forme globale rectangulaire, présente une petite chape  évasée V au centre et fait écho à une extrémité en queue de poisson..


Ce fourreau est construit de deux plaques de bois fines, d’alèses de bois et rotang, recouverts de cuir ou fibres tissées cousues longitudinalement.


Cela laisse apparaître de nombreux bourrelets axiaux, transversaux, obliques qui structurent l’objet.


@ll@n