Salampasu – moments de vie

 
Les tatouages diffèrent selon les régions : ceux du nord scarifiaient tout le visage, ceux du sud se contentaient d’entailles temporales.
La coutume de se limer les dents par pur motif d’élégance, à les entendre, a disparu depuis longtemps.
Le costume primitif était des plus simples : les hommes portaient une ceinture pour y placer leur couteau ou épée courte ; le devant était une étoffe ou une peau.
Les femmes se contentaient de quelques fibres.
Les habitations qu’on leur a connues à l’arrivée des étrangers étaient singulièrement petites, bâties en argile et pouvaient abriter trois ou quatre personnes.
La hauteur intérieure ne dépassait pas soixante centimètres.
Les réserves de vivres étaient confiées à des greniers en forme de grandes corbeilles rondes, tressées et portées par un support élevé.

Les jeunes gens passaient autrefois par des camps de circoncision où ils étaient enfermés parfois pendant deux ans.
L’éducation des jeunes gens, très sévère, était tout entière orientée vers une pédagogie de courage : les hommes devant se faire remarquer par leur fermeté et leur agressivité.
Il existait dans ce but des initiations successives.
Un homme pouvait appartenir à un certain nombre de sociétés fermées.

                                          Guerrier Salampasu, danse rituelle.