Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Songyé 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 9 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    50 cm.
  • Poids : 
    520 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuiivre, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Songyé.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection d’une ancienne galerie parisienne.
    Intermédiaire Karl Martinenghi.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Armes d’Afrique Centrale;
    Jan Elsen p 211.
     

Synopsis

Les Basongyé Songyé.

Chez les Songyé, la personne vivante est constituée d’un corps « mbidi« , d’un esprit, « kikudi« , d’une ombre, « mweshieshi » et d’une conscience, « mushima« .
A sa mort, son esprit kikudi quitte son corps ; soit il se réincarnera un peu plus tard lors de la naissance d’un enfant, soit il errera éternellement et deviendra un esprit maléfique, un « mukishi ».

Ils pensent que si l’esprit d’une personne est condamné à errer sans pouvoir se réincarner, c’est parce que de son vivant il aurait mal agi, se  serait suicidé ou aurait été mal enterré.

Quoi qu’il en soit, de nombreux esprits errent parmi les hommes, aussi bien des bikudi bénéfiques que des mikishi maléfiques.

En outre, il existe une troisième catégorie de mikishi, ceux des grands ancêtres, esprits de chefs fondateurs ou de grands notables.
Ils restent aux côté d’Efile Mukulu (dieu), ne se réincarnent pas mais peuvent faciliter la réincarnation des esprits bienveillants.
Ils sont vénérés en tant que gardiens des lignages.


                                    Songyé R.D.C Masquerade Kifwébé 1972.

Descriptif de l'objet

 

Belle épée courte à lame large ovoïde et pointue.
Une belle ligne régulière de points ciselés reforme le dessin de la lame en intérieur.
A partir de cette ligne est présente la pente d’affutage de la lame.
L’axe central, à peine renforcé, est marqué d’une double ligne de points recouverte en partie d’un filet de cuivre par insertion.
De part et d’autre de cette insertion, un magnifique motif en losange contigu est gravé dans le métal.
Ces losanges sont entourés d’une ligne de points sur l’extérieur ; a l’intérieur, chaque losange est strié de petites lignes serrées, inversées et face à face.
Cela donne une vision d’entonnoir ou de pyramide inversée comme-ci ont descendait des marches.
Décor étonnant et captivant.

La poignée est a base large, triangulaire est sculptée en janus, c’est à dire symétrique et identique.
La partie chape présente une forme globale en chapeau triangulaire, arrondi, gravé d’une double ligne de pourtour avec à l’intérieur un quadrillage de lignes croisées, formant des losanges tous marqués par un creux.
Se type de décoration se trouve souvent en Angola du côté des Tchokwé.
Le triangle s’épaissit en montant et vient sur une base cylindrique, formant deux boudins intermédiaires avec la tête conique inversée qui termine la poignée.
La poignée en bois est à base large, elliptique, puis cylindrique avec un petit épaulement qui fait démarrer un bel évasement extérieur se terminant en bout par un épaulement cylindrique court et plus petit.  

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