Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Songyé 3

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 10 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     49 cm.
  • Poids : 
    574 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, cuivre.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, Ex Zaîre,
    République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Songyé.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Salle des vente Clair Bourges.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
     

Synopsis

Organisation des Songyé

L’organisation des Songyé repose sur l’autorité d’un chef, figure sacrée et bénéfique, jouissant d’un grand pouvoir magico-religieux.
Ce dernier est lié à deux sociétés secrètes, l’une pratiquant la magie et la sorcellerie buci et masende, et l’autre, qui en dépend, fondée sur les masques bwadi bwa kifwebé.
Le chef suprême des Songyé réside à Kabinda dans une demeure appelée Epata.
La production vivrière se composait de manioc, de maïs, de bananes, de riz, de haricots, de millet, de patates douces et d’arachides.
Introduit par l’administration belge en 1919, le coton fut une des ressources commerciales importantes, malgré les difficultés d’acheminer les produits vers l’extérieur.
L’élevage du gros bétail eut toujours la faveur des Songyé dans la région de Kabinda et de Lubao.
La pêche était peu pratiquée ; par contre, la chasse demeurait une activité collective organisée par les chefs.
Les animaux les plus remarquables, tels les léopards, les buffles et les hippopotames, leur étaient réservés en offrande.
Le travail de la forge était lié à certains villages et à des personnes de haut rang.
Les hommes tissaient alors que les femmes s’adonnaient à la vannerie et à la poterie.

 

Descriptif de l'objet

 

Belle épée courte à lame large, à étranglement central et finissant en pointe.
Hormis le bord de lame, toute la surface est imprimée de rainures en lignes courbes et en forme de vagues.
Ces vagues sont symétriques par rapport à l’axe central, mais inversées, ce qui nous donne entre les deux une double formes ovoïdes très allongée formant l’axe central de la lame.

Ces deux formes ovoïdes sont entourées d’une ligne de points et, à l’intérieur, sont ciselées deux décors en lignes fines formant deux huit croisés, ceci recto-verso.


La poignée à base triangulaire, de même largeur que la base de lame, monte en étant superposée de trois boudins cylindriques finissant avec une partie très conique en extérieur, elle-même superposée d’un téton cylindrique central.

Sur ce téton est fixée un bouterolle plus large que la poignée, en forme de chapeau à collerette au centre embouti et agrémenté d’une insertion de cuivre.
Certainement une protection du bout de poignée.

@ll@n