Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Songyé Eki Nsapo 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 7,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     57 cm.
  • Poids : 
    507 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuivre, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Songyé, Eki, Nsapo..
  • Période estimée : 
    Années 1900-1930
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefevre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 

     

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    Cette épée courte est référencée p.101 dans le livre
    Âmes de formes formes de lames,
    Catalogue de l’exposition Lille 2009 de Luc Lefebvre.

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Synopsis

l’Histoire des Basongyé

L’histoire des peuples Songye remonte il y a plus de 4000 ans.
Son début date de l’époque de l’apogée de la Civilisation égyptienne, autour des rives de la mer Méditerranée et de la mer Rouge.

Le peuple Musongye est un peuple de la République Démocratique du Congo, une tribu des descendants pharaoniques.
L’invasion de l’Égypte par des peuples du Proche-Orient a été la cause principale de l’émigration massive des descendants des bâtisseurs de célèbres pyramides en direction du Sud du Continent.
Le refus d’être colonisé par de nouveaux maîtres d’Égypte a contraint les descendants des Pharaons à émigrer en suivant soit le fleuve Nil, soit la mer Rouge.

Le peuple Musongye emprunta la mer Rouge et accosta au niveau de l’île de Zazimbar, traversa la Tanzanie et le Lac Tanganika et s’installa à « Kantu à Muasa » (dans l’actuel territoire de Kabambare ) avant de se fixer définitivement dans l’actuel territoire de Kasongo, sous la direction des grands chefs de guerre dont le plus connu est
LUSUNA (RUSUNA d’après les écrits des auteurs arabes).
Au début du 16è siècle, un des princes Songye, nommé
NKONGOLO MWAMBA, grand chasseur et guerrier hors pair, vint s’installer non loin du lac Boya, imposa son autorité aux autochtones de part et d’autres du fleuve Lualaba et fonda l’empire LUBA, il est le premier MULOPWE.
Vers 1585, son neveu
ILUNGA MBIDI alias Kalala Ilunga, général des armées royales, réorganisa l’empire et élargit ses frontières au-delà du Lomami et du Kasaï.

Le général Kalala Ilunga est le fondateur du deuxième empire Luba.

Au 17è siècle, un des descendants de Mulopwe ku Musengye fonde un royaume appelé Royaume de Yakitengye à
EHATA (EPATA), ayant la capitale à Ebwe, près du village actuel d’Eoni dans le Territoire de Lubao.

Le premier Yakitengye connu est Kilunga Kya Nkupi alias Elemba, père de Mbu Elemba (mère de Mpibwe Kitengye, ancêtre de Bekalebwe), de Ndjibu Elemba (mère de Bena Kiofwe) et de Mulo Elemba (mère de Kalanda, ancêtre de Ben’Eki), de Kakulu, ancêtre de Balaa, de Kitoto (mère de Kalume Kitoto, ancêtre des Belande.)

Selon le site Busongye du Dr Kabamba Nkamany, Nkongolo Mwamba fit partie des
BAKALANGA qui, dans leur émigration de l’Egypte vers le Sud, s’étaient établis au site de Zimbambo avant de remonter vers le nord en suivant la Kafue, puis à la frontière du futur Katanga, la Lufila jusqu’au Lac Zimbambo dans le groupe des lacs du Bupemba.

Faisons remarquer que, selon le site des Luba du Katanga « Kyoto Kya Bana Ba Mbidi », Nkongolo Mwamba, fondateur de l’empire Luba se surnommait «
KIMUNGU KYA BAKALANGA », l’hyène des Bakalanga. En effet, « Kimungu » désigne l’hyène en Kisonge jusqu’à nos jours.
Par ailleurs, chaque notable basonge appelé
TSHITE se surnomme jusqu’à nos jours « Tshite KIMUNGU » ou Tshite, l’hyène, comme son ancêtre Nkongolo Mwamba.
Au Zimbabwe, il existe un peuple appelé les
KALANGA dont la langue est très proche du Kisonge et du Luba.
Les recherches poussées sur l’origine des Kalanga du Zimbabwe pourraient nous révéler beaucoup de choses.

 

Descriptif de l'objet


Belle épée courte à lame longue pansue en bout et se terminant par une belle pointe acérée.

L’axe central est composé d’un méplat bordé d’une ligne de points ciselés de la même forme que la lame.

Ce méplat est agrémenté d’une insertion axiale de cuivre en ligne.

De chaque côté un décor gravé de trois lignes de vagues et une de pointillés finissent de remplir la décoration du méplat.
Toute cette décoration est représentée sur les deux faces.

La lame a un fond sombre sauf  le bord de la pente d’affutage.

La poignée à base large triangulaire possède quatre boudins cylindriques au dessus, surmonté d’un cône évasé en extérieur et d’un bout cylindrique court de petit diamètre.

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