Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Tchokwé Lunda 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 6,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    54 cm.
  • Poids : 
    470 grammes, 655 avec fourreau.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, rotang.
  • Pays : 
    Angola, République Démocratique du Congo, Zambie; Namibie.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Tchokwé, Lunda, Kaniok.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1910
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefebvre..
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Armes d’Afrique centrale,
    Jan Elsen p 254.
     

Synopsis

Divination Tchokwé.

Dans le cas où un malheur intervient dans la vie d’une personne, sa famille peut se tourner vers un devin, tahi ou ngombo, choisi impérativement très loin de là.
La présence du patient n’est pas nécessaire, c’est éventuellement sa famille, dans les cas les plus graves, qui donne, sans s’en rendre compte, les informations indispensables au diagnostic.
Le devin doit donc se tourner vers des évènements passés.
Il va pouvoir mettre ainsi en paroles ce que chacun pressent mais ne peut exprimer.
Son efficacité est attribuée à l’esprit hamba qui le possède.
À l’aide d’un panier divinatoire, l’oracle restitue les évènements passés dans leur contexte, dont les ancêtres, le groupe social ainsi que les esprits de la nature et le cosmos.
Les accessoires du processus divinatoire peuvent comprendre aussi des statuettes, les esprits tutélaires du devin.
Des centaines de fois le panier est secoué, la distribution de son contenu qui en résulte place un élément au centre, ce qui donne l’occasion au devin de questions, qui permettent de jauger la réaction de ses clients et ainsi de conduire à une interprétation.
Après lui, le nganga ou chimbuki mettra en œuvre le traitement curatif.
Le mythe d’origine, avec Lueji comme première gardienne des hamba de la divination, établit un lien entre les esprits hamba et la parenté , car ce savoir fut diffusé aux ancêtres migrants, lesquels emportèrent leurs hamba en disant qu’il s’agissait de leurs parents et grands-parents.
Quant à Chibinda Ilunga, il introduisit le hamba de la chasse.
Dans les deux pratiques, l’esprit en question va « choisir » le chasseur ou le devin qui sera « appelé » par l’un ou l’autre de ses ancêtres à perpétuer son art.
Réf :Wikipédia.


            Statuette de Chibinda Ilunga, Collection  Mémoire-Africaine.

Descriptif de l'objet

 

Belle épée courte à lame large de base presque rectangulaire se terminant en pointe lancéolée.

Comme la précédente, elle est divisée en quatre parties dont deux concaves et deux planes, à inversement horizontal et vertical.

L’axe central renforcé est marqué d’une ligne brisée sur sa moitié basse jusqu’à la pointe.

Elle possède également les deux décorations losangiques ciselées et hachurées au même endroit que la précédente.

La forge est différente et plus ancienne.

Cette lame possède une encoche rectangulaire de part et d’autre du centre de la lame, ce qui crée un manque à peine symétrique sur l’arête d’affutage de la lame.

La poignée en bois de base cylindrique démarre avec une partie conique, superposée de trois boudins et se terminant par un cône inversé plat en bout.
Le fourreau est formé de deux plaques de bois se terminant par une partie presque ronde, reliées ensemble par des lacets de rotang croisées.

@ll@n