Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Téké 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 3,7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     28,5 cm.
  • Poids : 
    72 grammes.
  • Matériaux : 
    Cuivre ,bois, fer forgé.
  • Pays : 
    République  du Congo, Gab on, République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Batéké.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Salle des vente de Drouot Cornette..
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
     

Synopsis

Téké Batéké

Sur le plateau Téké, la sidérurgie se généralise aux premiers siècles de notre ère.
Outils agricoles, flèches et armes emploient le fer.
On lui donne une valeur symbolique, entre autres, dans le culte des morts.
Puis, aux alentours de l’an 1000, cette activité augmente nettement.
On emploie des bas fourneaux à réduction directe dans des cuvettes creusées à même le sol.
On activait la combustion par un ensemble composé de petits soufflets et de tuyères en terre cuite.
Un fourneau, à usage unique, permettait de produire quelques kilos de métal.
Les déchets pouvaient être entreposés en monticules de scories, dont certains correspondent à l’extraction de plusieurs tonnes de fer.

L’archéologie a révélé, sur les deux rives du Congo et du Pool Malébo, une riche tradition céramique depuis le XIe siècle, profitant d’une argile locale de qualité.
La qualité des décors et la finesse de cette vaisselle se manifestent surtout du XIIIe au XIVe siècle.
Il s’agirait de témoins de la culture Téké Ndzindzali qui se serait développée depuis de XIe siècle.
Elle serait le Pombo évoqué par Olfert Dapper comme ayant été un modèle pour les peuples de la côte atlantique.

 

Descriptif de l'objet

 

Petite épée courte à lame de cuivre lancéolée, très flexible, certainement pour cérémonie ou objet de notable.
La poignée en bois est presque aussi longue que la lame, elle est de base plus ou moins cylindrique et se termine par une sculpture de visage typiquement Téké.
Le bas de poignée est enrubanné d’une bande de fer très fine, surmonté d’un bandeau plus large fixé par pointage de la bande.

La tête en bout de poignée a le visage face à la lame avec des yeux en grains de café, un nez aplati, le visage strié de scarifications rituelles Téké.

Les oreilles légèrement vers l’arrière sont perforées et la coiffe dépasse un peu (comme une casquette) au-dessus du front.
La poignée a une belle patine d’ancienneté.

@ll@n