Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Téké 5

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de Lame : 10,2 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     45 cm.
  • Poids : 
    493 grammes, 712 avec fourreau.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, laiton, cuivre, cuir.
  • Pays : 
    Ex Zaïre, République Démocratique du Congo, 
    République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Téké.
  • Période estimée : 
    Années 1890-1910
  • Autres informations :
    Vente drouot : Audap Mirabaud.
    Session cabinet de curiosité..
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Armes d’Afrique centrale,
    Jan Elsen p 222.
    De fer et de fierté p 208/209.
    Armes blanches et d’Afrique noire du musée Barbier-Muller.
    Panga Na Visu p 184, Manfred A.
    Zirngibl & Alexander Kubetz.

Synopsis

Vie quotidienne 2

Dans ce contexte, la frugalité était un idéal vécu au quotidien ; le bien-être se montrant dans la santé et la fécondité des hommes et de la nature, lesquelles dépendent du bon vouloir de forces invisibles, esprits des eaux, des arbres et des roches, esprits des défunts.

La seule richesse, collective, dépendait du nombre des humains.
La course à la richesse matérielle, individuelle, y semblait suspecte et dangereuse : « Les biens matériels sont réduits à néant en accompagnant les défunts dans la terre lors de funérailles grandioses. ».
Le feu était essentiel.
Dans les récits étiologiques des Téké Tsayi, c’est un Pygmée qui invente le feu.
Les arts du feu apparaissent l’un après l’autre, d’abord le feu qui sèche, pour le tissage, celui qui cuit, pour la céramique et celui qui transforme, pour la métallurgie.
Chaque village possédait plusieurs métiers à tisser, abrités, mis à disposition des artisans.
Du sommet des palmiers on en récupérait la bourre, mise à sécher au soleil et au feu avant d’en tirer des brins.
Les feuilles d’ananas fournissaient aussi une fibre appréciée.
Le tissage s’effectuait sur un métier vertical à un rang de lisses, métier à tisser que les Nzebi leur ont emprunté.
Chaque pièce tissée couvre alors des fragments d’ environ 50 x 70 cm qui seront cousus entre eux en fonction de l’usage.
La finesse, les couleurs obtenues par teinture, les franges offrent différents critères de qualité.
Les Téké Koukouya auraient été les premiers à produire une forme de velours aux motifs polychromes.
Avant la colonisation et jusqu’au début du XXe siècle, les réalisations des Téké sont de grande qualité et en lien direct avec leur culture, avec leur société.

 
Réf : Wikipédia.


                                                        Roi Téké Makoko.

Descriptif de l'objet

 

 Cette superbe épée courte est un modèle Téké célèbre et très rare, on la nomme « mbyélé« .
Il est désignée comme « couteau royal Téké », très peu sont connus et encore moins avec leur gaine d’origine.

Sa lame est large en forme de langue et rigide.
Un renfort en fort relief servant également de soie prend possession d’une partie de l’axe central de la lame.
Cette lame a un cadre intérieur formé de quatre lignes parallèles ciselées et de la forme de la lame.
La lame est perforée de part et d’autre de son son axe central par trois groupes de perforations les unes au dessus des autres, ce qui fait six groupes.
Ces groupes de formes plutôt ovalisées comprennent entre seize et vingt perforations de toutes les formes.

Une insertion de cuivre ou de laiton est insérée en asymétrie entre chaque groupe, elles sont au nombre de huit, quatre en laiton et quatre en cuivre. 
Tout ceci, présent sur les deux faces.
La lame est affutée sur tout le tour jusqu’à la soie.


La poignée en bois est de forme cylindrique et se termine par un cône évasé très large comme la plupart de ces épées courtes.
La partie cylindrique en partant de la soie est entourée au départ par une bague plate en laiton pas tout à fait fermée.
Le reste est couvert de fils de laiton serrés, le cône évasé est nu, ainsi que le bout, qui ont perdu leurs feuilles de laiton en repoussé.
Arme ancienne très rare.

@ll@n