Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Yakoma Basakpwa 11

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 6 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     37 cm.
  • Poids : 
    290 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, cuivre.
  • Pays : 
    Ex Zaïre, République Démocratique du Congo,
    République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Bantoue.
  • Ethnies : 
    Yakoma, Sango, Ngbandi.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1920
  • Autres informations :
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 

    Beauté fatale Jan Elsen, p 166.
    Ngbandi Yakoma Luc Lefebvre 2017 p 72/75.

    Réf : texte de mon ami Didier Carité, auteur du livre Auguste Béchaud, photographe-soldat en Afrique centrale 1909-1912.

Synopsis

                      Les festivités

Le tam-tam est un facteur important de cohésion sociale.
Des tambours permettent de rythmer des danses.
Les plus importants peuvent servir à envoyer des messages d’un village à l’autre.
Les danses sont nombreuses chez les Ngbandi et chez les Sango elles sont toujours accompagnées de chant.
Au milieu des chants les plus divers, rythmés du battement du gong, vous entendrez des cris : « Ngho! » (serpent) vous rappelant que les Ngbandi vénèrent le serpent.
Peu de jours se passent sans danse, surtout le soir au clair de lune.
Chaque fois que les Ngbandi dansent ou chantent soit par amusement, soit dans un but magique, soit pour honorer les esprits, ils commencent par le chant du serpent.
S’ils vont danser en groupe au village voisin, ils ne manqueront pas à vénérer le serpent avant de quitter le village.

( P; Basiel Tanghe, le culte du serpent chez les Ngbandi).


                                           Préparation des Tam-tam Sango

Descriptif de l'objet

 

Cette curieuse épée courte a la lame complètement ogivale avec léger étranglement avant le bout sans pointe.

Cette lame est épaisse et très rigide de section légèrement hélicoïdale.
Dans sa partie la plus large, c’est-à-dire presque en bas, se trouve une belle perforation en lucarne allongée, surmontée de deux perforations rondes de même taille placées horizontalement, le tout habillé de flashs.

La ligne médiane est ciselée d’une ligne de points et rejoint deux perforations bien rondes pratiquement au bout de la lame arrondie et sérieusement usée. 
La base de la lame se transforme en soie et entre directement dans la poignée en bois. 
Le fil de la lame est abîmé et comporte des coups sur le bord de coupe.

La poignée de base elliptique se termine par une partie évasée et bien arrondie habillée en fil de fer torsadé.
Cette poignée
est habillée de bandes de fer noircies par la patine et d’une partie centrale en bande de cuivre. 
La soie traverse entièrement la poignée et est repliée en bout.
 
 
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