Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Yakoma Basakpwa 3

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 8,8 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    35 cm.
  • Poids : 
    252 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, cuivre.
  • Pays : 
    Ex Zaïre, République Démocratique du Congo,
    République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Bantoue.
  • Ethnies : 
    Yakoma Sango, Ngbandi.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Intermédiaire Karl Martinenghi.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 

    Beauté fatale Jan Elsen, p 166.
    Ngbandi Yakoma Luc Lefebvre 2017 p 72/75.

    Réf : texte de mon ami Didier Carité, auteur du livre Auguste Béchaud, photographe-soldat en Afrique centrale 1909-1912.

Synopsis

La conquête coloniale de l’Oubangui-Chari (suite 3)

En 1891, c’est Victor Liotard qui organise la première grande mission scientifique et administrative dans le Haut-Oubangui, sur les instructions de Pierre Savorgnan de Brazza.
D’autres suivront et passeront par Mobaye ; en 1898, Liotard est toujours là pour faciliter le passage de la mission Marchand qui, après une fabuleuse épopée, va connaître Fachoda, devant les Anglais, l’échec cuisant que l’on sait.
La France, qui rêvait de conquêtes afin de redorer son blason après la défaite de 1870-71 et la perte de l’Alsace-Lorraine, prend conscience des limites de ses ambitions, ceci d’autant plus que la part du  » gâteau  » qu’elle s’est bien difficilement octroyée et auquel elle donne le nom de « Congo français et dépendances  » s’avère quelque peu difficile à assimiler.

En effet, comment mettre en valeur des territoires aussi vastes dont l’environnement et les limites sont mal connus avec des capacités budgétaires restreintes ?
Les débats parlementaires métropolitains passionnés et très médiatisés opposent adversaires et partisans de la colonisation.

La France décide alors de partager le territoire congolais entres les sociétés concessionnaires qui devront  » mettre en valeur  » le territoire.
Leurs agents forment, après les premiers explorateurs-administrateurs, les missionnaires spiritains et les militaires, la quatrième vague colonisatrice française du Haut-Oubangui.

Devant ce déferlement, les populations oubanguiennes des environs de Mobaye différent dans leurs réactions.


                                   Didier Carité : Auguste Béchaud 1909-1912

Descriptif de l'objet

 

Cette épée courte Basakpwa est un peu plus élancée que les autres déjà présentées, la lame a la même forme mais la partie basse avant la soie est plus épaisse est le centre est fendu en lucarne écartée lors de la forge.

Cette lucarne donne une forme extérieure ogivale à ce bas de lame qui, par ailleurs, est ciselé de flashs sur tout le tour.
L’axe central de la lame est ciselé d’une double ligne de points suivie de lignes brisées parallèles formant comme le déplacement d’un reptile  marqué par un point à chaque angle.

Cette ligne est stoppée par deux perforations rondes en tête de lame, donc l’une est entourée de deux lignes de points avec le cercle marqué de petits flashs  sur son pourtour et l’autre au-dessus, idem, sans les lignes de points.
Le haut de la pointe se termine par des doubles lignes brisées.

La poignée en bois de base cylindrique  à évasement terminal est entièrement recouverte de fils de cuivre rouge assez épais jusqu’à l’évasement qui, lui, est recouvert de fils de cuivre torsadé.


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