Yakoma Mosumba 1
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 8,5 cm au plus large.
- Hauteur :
32,5 cm. - Poids :
147 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois, laiton. - Pays :
République Démocratique du Congo, République Centrafricaine. - Peuple :
Bantoue. - Ethnies :
Yakoma, Sango, Ngbandi. - Période estimée :
Années 1880-1920 - Autres informations :
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale Jan Elsen, p 168.
Ngbandi Yakoma Luc Lefebvre 2017 p 70.Réf : texte de mon ami Didier Carité, auteur du livre Auguste Béchaud, photographe-soldat en Afrique centrale 1909-1912.
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Cette arme est référencé dans le livre Armes traditionnelles Ngbandi Yakoma 2017 de Luc Lefebvre p 70 réf 119.
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Synopsis
La conquête coloniale de l’Oubangui-Chari Mobaye
Cette localité se développe de plus en plus au début du XXe siècle, car elle s’impose comme étape obligée des missions du Haut-Oubangui.
Des commerçants indépendants puis des sociétés concessionnaires y installent leurs factoreries.
C’est aussi la base de la troisième compagnie du bataillon de l’Oubangui-Chari dont le caporal clairon Béchaud fait partie.
Le site de Mobaye (Mobaï) a de nombreux points communs avec Bangui.
C’est un cadre magnifique, dominé par des collines de grès-quartzite, roche qui barre la rivière et crée des rapides.
Les cases européennes occupent le point stratégique de la rive, alors que celles des indigènes, ici des pêcheurs Sangos, restent confinées à la périphérie.
Faisant face à Mobaye, la localité de Banzyville appartient au Congo belge.
Cette femme Gbanziri est belle, elle montre une superbe coiffure composée en grande partie de perles d’importatio européenne.
Descriptif de l'objet
Cette épée courte ce nomme « mosumba », la lame pas très épaisse est usée et effilée, se terminant presque en dard.
L’axe central de la lame est marquée d’une double ligne légèrement creuse en parallèle jusqu’à la pointe.
La poignée en bois est en forme de X large de base cylindrique au centre et à évasement terminal avec chape très large, et d’une seule pièce.
Deux lignes en gravures suivent le bord haut et bas de cette poignée et cela sur le tout complet.
La partie centrale cylindrique et conséquente est habillée de fil de laiton.
Une face de la poignée est agrémentée de petits clous de tapissier en laiton.
La soie traverse la poignée et est repliée en bout.
Cette épee courte n’est pas très commune et est recherchée par les collectionneurs.
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