Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ngombé 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 6 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     50 cm.
  • Poids : 
    352 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Ngombé, Doko, Ngbandi.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Salle des vente Fauve Paris.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté Fatale Armes d’Afrique centrale,
    Jan Elsen p174.
    De fer et de fierté Armes blanches d’Afrique noire
    du musée Barbier-Mueller p 148.

 

Synopsis

Esprit chez les Ngombé

· Le léopard symbolise la royauté, c’est pourquoi souvent la housse à épée est faite en peau de léopard.
Il représente la force du village.
C’est ainsi que seuls les hommes peuvent manger la viande du léopard tué.
· L’hibou est un oiseau totem parce que son existence est liée à la sorcellerie.

  – Un chef guerrier garde dans sa maison un crâne de son ennemi qu’il utilise pour prendre de l’eau, cela symbolise que c’est un véritable guerrier.

– Les exploits comme les échecs, les bonnes œuvres comme les mauvaises actions, font toujours l’objet de chants populaires dans la culture Ngombé.
L’histoire chantée d’un certain Mondondo qui avait couché avec sa propre fille en est une illustration éloquente jusqu’à nos jours.

– Les sorciers, dits Zebola, faisaient la ronde populaire du village très tôt le matin une fois par mois en chantant, en dansant et en invoquant des mauvais esprits pour initier une personne ou un groupe de personnes qui acceptent d’adhérer dans à leur groupe.
A leur passage, il était strictement interdit aux villageois d’assister à ce spectacle par peur d’être emportés par les esprits maléfiques contre leur gré.
Le peuple Ngombé est un peuple qui a bien gardé sa culture, ses rites, ses chants, ses contes, ses proverbes, ses énigmes, ses héros, ses croyances, ses tabous et ses totems.

                            Chef Ngombé entouré de ses femmes, vers 1900.
Réf : Musée de tervuren, Belgique.

Descriptif de l'objet

 

Épée courbe similaire à celle d’avant, mais en version plus petite.
Le travail de martelage est voyant sur les deux faces.

La lame est forgée d’une seule pièce avec la même rainure se trouvant à gauche de l’axe médian qui est légèrement renforcé en recto-verso et dégradé en pente d’affutage.

La partie la plus large se trouve en bas de lame et rétrécit fortement pour se transformer en soie qui entre dans une poignée de bois à très fort évasement conique.

Le haut de poignée et le bas de lame sont ornés d’un bandage de fer, permettant la prise en main sans se blesser.
La face arrière est restée noire avec sa patine d’origine et d’usage.
  

@ll@n.