Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Téké 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     55,5 cm.
  • Poids : 
    685 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuivre, laiton, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, Gabon et République
    Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Téké, Nzebi.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1910
  • Autres informations :
    Ex collection Jean Yves Coué.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen p 222 n° 407. p 786 n° 49..
     
                                      ***************
       Ce sabre Téké a été collecté et ramené par Prosper Augouard
                     ( 1852-1921 ), missionnaire français
                        de la congrégation
    du saint esprit
    .
    Il fut second évêque responsable du Congo français et de l’Oubangui.
                                     
                                      ***************

                                        Prosper Augouard (1852-19

                                          

                                               Couverture du catalogue de vente.
          

Synopsis

Téké Histoire

Sur le plateau téké*, la sidérurgie se généralise aux premiers siècles de notre ère.
Outils agricoles, flèches et armes emploient le fer.
On lui donne une valeur symbolique, entre autres, dans le culte des morts.

Puis, aux alentours de l’an 1000, cette activité augmente nettement.

On emploie des bas fourneaux à réduction directe dans des cuvettes creusées à même le sol.
On activait la combustion par un ensemble composé de petits soufflets et de tuyères en terre cuite.
Un fourneau, à usage unique, permettait de produire quelques kilos de métal.
Les déchets pouvaient être entreposés en monticules de scories, dont certains correspondent à l’extraction de plusieurs tonnes de fer
L’archéologie a révélé, sur les deux rives du Congo et du Pool Malébo, une riche tradition céramique depuis le XIe siècle, profitant d’une argile locale de qualité.
La qualité des décors et la finesse de cette vaisselle se manifestent surtout du XIIIe au XIVe siècle.
Il s’agirait de témoins de la culture Téké Ndzindzali qui se serait développée depuis de XIe siècle.

Elle serait le Pombo évoqué par Olfert Dapper comme ayant été un modèle pour les peuples de la côte atlantique.

Selon les mythes fondateurs, les Téké descendent de Nguunu, ancêtre de la plupart des populations du sud Congo.
Au XVe siècle, les Téké sont établis dans la savane sur la rive droite du fleuve Congo.
Le cœur du royaume étant vers Mbé,* il s’étend depuis les villes actuelles de Kinshasa et Brazzaville, au sud, jusqu’à proximité d’Ewo, au nord, puis de la rive gauche de la Louessé à proximité de Mossendjo, à l’ouest, jusqu’au-delà de la rive gauche du fleuve Congo, à proximité de Mushie, à l’est.

 

* Les plateaux Batéké sont un ensemble de plateaux se situant à la frontière entre la République du Congo et le Gabon.
* Mbé est une localité de la République du Congo, située au sud dans le département du Pool, à plus de 150 km de la capitale Brazzaville.  

  Réf : Wikipédia.


« Congo Français. Brazzaville. Le roi Makoko, et ses proches assis sur une peau de panthère et sa cour ». Attention : Makoko est un titre de dignitaire batéké, si l’on veut, équivalent à « roi ».
Il n’y avait qu’un seul dignitaire portant ce titre à M’bé, devenu Brazzaville « , vers 1898.

Descriptif de l'objet

 

Grand sabre de l’ethnie Téké collecté par Prosper Augouard  En 1880-1900.
Cette lame est à un seul tranchant sur le côté avant bombé, le dos est épais, plat et donne la rigidité de la lame.
La lame monte en courbe, s’élargissant au fur et à mesure puis diminuant  pour finir par une belle pointe en courbe arrière.
La courbe d’affutage suit également la même progression et le même mouvement.
Le bas de lame n’est pas affutée mais cranté sur douze centimètres.
La lame est foncée par le travail de forgeage.

La poignée est en bois et comprend une partie elliptique bombée puis cylindrique et se termine par un
évasement très large à bandeau circulaire.
La partie elliptique bombée est cernée en haut par des bandes de laiton, le bombé étant, lui, couvert de bandes alternées de cuivre et de laiton verticales, perpendiculaire à l’habillage de la partie cylindrique recouverte de bandes de laiton pas très larges.

Pour finir, la partie très conique évasée est couverte d’une feuille de laiton sur le dessus, sur l’épaisseur de l’épaulement et, sur le bout circulaire plat, est fixée une feuille de laiton en repoussé et entièrement ciselée d’une mosaïque de dessins géométriques fixée par un magnifique cabochon d’art floral.
Arme ancienne de haut rang est pas très courante de cette qualité.

@ll@n.