Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Téké 3

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 14 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     47,5 cm.
  • Poids : 
    567 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, cuivre et laiton.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Téké, Laali, Mfinu.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Salle des vente de Chambéry.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Armes d’Afrique centrale,
    Jan Elsen p 178 n° 282.
    De fer et de fierté p 210/211.

Synopsis

Téké – Histoire « suite »

Les Téké tirent à cette époque leur richesse d’importants gisements de cuivre, comme celui de Mindouli.
Ils ont des contacts avec les Portugais qui explorent la région côtière à partir du XVIe siècle.
Ils subissent les assauts de l’empire Congo, attiré par cette source de profits et soutenu par le Royaume du Portugal.
Une population, à l’origine du royaume de Loango, les chasse vers l’intérieur du territoire.

Au XIXe siècle leur espace se réduit sous la poussée des Sundi, du grand groupe Kongo, par le sud-ouest et par le sud.
Ils sont les successeurs des pygmées dans l’occupation de l’intérieur de l’actuel Congo-Brazzaville – c’est le Pygmée qui apporte le feu aux Téké.
Ils s’émancipent du chef politique du peuple Kongo, le Manikongo au XVIIe siècle, et fondent à leur tour le royaume Tio*.

Une rivalité s’instaure avec le Kongo qui dominait précédemment ce territoire, alors appelé Anzico.
Le roi est appelé Mikoko ou Makoko par les Européens, tandis que l’État est appelé le Royaume de Anzique et les habitants les Anzicains.
Entre le XVIe et le XVIIIe siècle, le royaume téké est impliqué dans le commerce triangulaire entre Afrique, Europe et colonies européennes d’Amérique et la traite d’esclaves.
Ce commerce s’accompagne de plusieurs autres, à longue distance, comme le tabac et l’ivoire que des chefs Téké obtiennent des Pygmées.

 Réf : Wikipédia

*  Le royaume Tio (ou Tyo), royaume Batéké, royaume Anzico ou encore royaume (du/de) Makoko est un royaume pré-colonial d’Afrique centrale.
Son territoire s’étendait sur l’est de l’actuel Gabon, l’ouest de l’actuelle République du Congo, sur la rive gauche du fleuve Congo : actuellement Kinshasa et l’ouest du Mai-Ndombe en République Démocratique du Congo.


                                   Chef  Makoko  de  passage  à  Brazzaville.

Descriptif de l'objet

 

 Autre modèle de sabre de l’ethnie Téké qui possède une lame large à un seul tranchant, nommé lipei.
Cette lame est arquée légèrement sur le corps, s’élargit au fur et à mesure, puis tourne brusquement en un demi-tour circulaire vers l’arrière, formant une large pointe crantée sur environ quatre centimètres.

Le dos est très épais sur sa partie courbe, formant un rebord en arrête sur sa tranche, équilibrée sur l’épaisseur : c’est-à-dire débordant des deux côtés.
Le bas de lame n’est pas affutée sur cinq centimètres, il est cranté.
Au dessus, la lame prend une pente d’affutage large à peu constante sur tout le tour de la lame.
La lame est très rigide, sa partie gauche est de couleur noire et la pente d’affutage très claire.
La poignée en bois en dégradé est elliptique puis devient cylindrique avec un disque épais évasé formant une arête circulaire, puis repart en évasement intérieur formant un tronc de cône assez plat.
Le bas de lame et le départ de poignée sont recouverts de petites bandes de fer et de cuivre.
La poignée avant l’évasement est recouverte de fil de fer torsadé, très serré et collé par une sorte d’amalgame formé d’une patine crasseuse et compacte.
La partie évasée en forme de toupie large et plate est recouverte de feuilles de laiton en décor au repoussé et ornée de clous de dit de tapissier en laiton également.
Arme ancienne est pas très courante, surtout avec cette forme de poignée.

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