Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Banda 7

Fiche technique

  • Taille
    Largeur : 23,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    40,5 cm.
  • Poids : 
    220 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, fibres végétales, rotang.
  • Pays : 
    Centrafrique, Soudan du sud, République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Banda/Gbanda.
  • Ethnies : 
    Mbugbu, Yakpa, Wada, Gbodo.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Fourrure.
    Achat par site.

    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    African métal implement, p 28.
    The cutting edge p 73/77.
    De fer et de fierté p 106/107.
    Beauté fatale p 162.
    Waffen aus Zentral-Afrika p 69.
    The African Throwing Knife p 224/225.

Synopsis

Sorcellerie croyance :

Les Banda croient aux pouvoirs sorciers, ils croient aux esprits, aux revenants.
Ils croient également aux incubes qui viendraient selon eux posséder leurs femmes la nuit.
Elles les voient mais ne peuvent les toucher ou fixer leurs traits.
Les Banda ne croient pas à la puissance des arbres comme certaines autres ethnies.
Mais ils honorent fréquemment l’Okouro, grand arbre dont le bois est employé pour la construction des pirogues.
En fait, ce n’est pas pour lui qu’il est honoré, c’est qu’il est le lieu de repos des Corocoumbo qui viennent s’y ébattre follement.
Par contre le Banda a un culte particulier pour l’eau qu’il craint énormément.

Quand une personne s’est noyée, sa famille tue un chien et le jette à l’endroit précis de l’accident. 

Il faut absolument le faire, sans quoi les esprits de l’eau se vengeraient.
Les roches affleurant les cours d’eau sont pour eux le corps de ces monstres, le grondement des chutes ou le murmure des sources représentant la voix.
Ce qui explique les nombreuses offrandes de nourriture faite aux rapides.

Les Banda ne croient pas trop à la sorcellerie, cependant ils ont adopté quelques fétiches tels que quelques petits morceaux de bois de un à deux centimètres ou des cauris portés à l’aide d’une mince ficelle de corde indigène. 

Deux fétiches sont particulièrement appréciés : celui des blessures aux pieds et de la fatigue à la marche, ainsi que celui de la variole.
Les sorciers sont très redoutés ; on les craint surtout pour le mauvais œil qui tue les gens si l’auteur ne vient pas au chevet du malade faire un médicament pour lui rendre la santé.
Pour jeter un sort, le sorcier met un infime morceau de bois debout au milieu de l’empreinte du pied de celui qu’il veut frapper et le recouvre de terre.

Le bois provient d’un arbuste pas plus gros que l’avant-bras : le vehenda. Ce sort est, paraît-il, le plus terrible ; il est surtout employé pour châtier les voleurs.

Femme Boubou avec couteau de jet.

Descriptif de l'objet

Beau couteau de jet ancien d’Afrique, de l’ethnie Banda, 1900-1920.
Assez courant mais toujours aussi agréable par sa forme parfaitement équilibrée.

Belles ciselures profondes suivant le tour et la forme de la lame.
A droite de la pointe sommitale est gravé un dessin ressemblant à une fleur.

La poignée en rotang est toujours présente ce qui est assez rare.

@ll@n