Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Budu 6 Ivoire

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 14 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    34,5 cm.
  • Poids : 
    333 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, ivoire.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Congolais.
  • Ethnies : 
    Budu.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Éric Claude.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Tribal Arms Monographs vol 1/n° 3, p 44.

Synopsis

Les Budu de Wamba RDC 2


Étant corps, esprit /âme et ombre il peut arriver que suite à un accident , une maladie ou un ensorcellement le budu perde une partie de sa force corporelle.
Ou même mourir physiquement, mais  il  la conserve lorsqu’il vit sous forme d’ombre ou d’esprit.
Certains vivants ont témoignés senti la présence des êtres chers qui sont morts dans des lieux où ils vivaient ou réincarnés dans les nouveaux-nés.
Cette connivence entre vivants, esprits et ombres est possible chez les Budu car ils croient à l’existence de deux  mondes :  le monde visible et  le monde invisible.

Ceux qui meurent ne se diluent pas, ils ne disparaissent pas non plus, ils vivent sous forme d’esprits ou du moins leur ombre circule encore dans les parages.
Ils sont désormais invisibles aux yeux des vivants ordinaires.
Fort physiquement
Chez le Budu tout ce qui est douleur, handicape ou  symptômes d’une éventuelle maladie  affaiblit, diminue ou déstabilise la force physique.     
Celle-ci n’est rien d’autre qu’une épiphanie ou une manifestation du bien-être intérieur du Budu.
D’où l’importance de se protéger contre les forces maléfiques.        

 Texte de DEGOT Léonard (à suivre dans Budu

 

Descriptif de l'objet

 

Ce couteau Budu d’influence Mangbetu est, en raison de sa poignée, une belle arme de prestige indiquant un rang social élevé.
La lame n’est pas très grande mais tranchante avec une déclinaison large le long des arêtes de coupe.
Forge ancienne, avec reste de scories dans les creux sur le haut de la soie.
La naissance de la soie à la base de la lame est épaisse et large, les arêtes sont marquées de striures au-dessus des deux tétons.

Au-dessus de la poignée, la largeur de la soie a été pincée par forgeage sur un côté formant un épaulement vertical.
La poignée est entièrement travaillée, ciselée et sculptée.
La partie basse et de forme elliptique est ciselée de lignes parallèles en biais et horizontales.
La partie centrale est sculptée de quatre boudins circulaires superposés et, en partie haute, d’une magnifique tête couverte de la coiffe des Mangbetu.
La patine jaune d’or rehaussé la beauté de cette arme.

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