Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Turkana Ararait 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 15 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     13 cm.
  • Poids : 
    102 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuir et tissus.
  • Pays : 
    Kenya, Tanzanie, Éthiopie et Soudan du sud.
  • Peuple :
    Nomades, pasteurs.
  • Ethnies : 
    Turkana, Pokot, Karamojong.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection R. Metzer.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Armes traditionnelles d’Afrique, Tristan Arbousse Bastide.
    Fastueuse Afrique p 62 Angela Fisher.

Synopsis

Populations Turkana

Les Turkana sont une population d’Afrique de l’Est vivant principalement au nord-ouest du Kenya dans une région chaude et aride située à l’ouest du lac Turkana, mais également en Éthiopie et à un moindre degré au Soudan du Sud.
Ils voisinent avec les sociétés Pokot, Rendille et Samburu au sud. 
Leur langue, également nommée turkana, appartient au groupe ateker de la famille nilotique orientale. 
Ils la désignent par le terme Ng’aturk(w)ana.
Les Turkana pratiquent le pastoralisme et le nomadisme. 
Le bétail occupe une place centrale dans leur culture. 
Selon leur tradition orale, ils se qualifient eux-mêmes de « peuple du taureau gris ». 
Les chèvres, les moutons, les dromadaires, les ânes mais surtout les bovins constituent leur cheptel. 

Dans cette société, le bétail fournit non seulement du lait et de la viande mais sert également de valeur d’échange pour le paiement de la dot. 
Généralement, un jeune homme ne reçoit qu’une chèvre ou qu’un mouton à partir duquel il devra former un troupeau. 
Lorsqu’il aura accumulé suffisamment de bétail, il pourra en utiliser une partie pour négocier des épouses. 

La polygamie est courante chez les Turkana, dans la mesure où la profusion du bétail détermine le nombre d’épouses qu’un homme peut négocier et prendre en charge.
Les Turkana sont également réputés pour leur maîtrise de la vannerie. 
Ils utilisent l’osier, la paille et les fibres les plus dures de feuilles pour confectionner des paniers ou des nasses coniques, à proximité du lac.


                            Couteau bracelet de combat  » Ararait « .

 

Descriptif de l'objet

 

Couteaux bracelets coupants à lame unique en forme de disque fin rond nous venant du Kenya, Turkana. 
Au milieu se trouve une ouverture pour le passage du poignet, du diamètre d’un poignet ou d’un avant-bras.

La lame est ajourée afin de pouvoir enfiler le couteau sur le bras.

Son diamètre extérieur fait 15 centimètres et 6 centimètres d’intérieur.
L’intérieur est rembourré d’un anneau de cuir non fermé avec du tissu à l’intérieur, à cheval sur l’épaisseur de la lame, ceci afin d’offrir une protection aux poignets. 
Le bord extérieur est aiguisé et, lorsque l’anneau est porté au bras, il est recouvert d’une bande de cuir qui s’emboîte sur le tranchant. 
Avant le combat, les bandes de cuir protectrices pouvaient être rapidement retirées. 

Ces couteaux de poignet sont typiques surtout pour les Turkanas, où ils sont appelés ararait ou abarait

Il existe également des variantes légèrement ovales, à double lame parallèle (voir photos ci-dessous), à bordure excentrée et également à pointes (Chilluk) .

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                                 Bracelet à double lames Nuer du haut Nil.