Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

Vous êtes le

ème visiteur

Lia 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 14 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     50,5 cm.
  • Poids : 
    435 grammes.
  • Matériaux : 
    Fre forgé, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Mongo du sud-ouest.
  • Ethnies : 
    Lia, Sengelé.
  • Période estimée : 
    Années 1890-1920
  • Autres informations :
    Salle des vente de Bourges.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen armes d’Afrique centrale p 131.
    Islamic and native weapons of colonial Africa
    1800-1960 Anthony C. Tirri p 307.

Synopsis

Le travail Lia, Mongo du sud-ouest.

 Le travail de forge et le type de manufacture de la poignée en bois de ce type de couteau sont attribués aux Lia, du peuple Mongo.
En fait, ont peut considérer que c’est un dérivé des fameux couteaux d’exécution nommés  » ngulu « , qui a été forgé par un petit nombre de peuples d’Afrique centrale.
Tout comme le ngulu son arête de coupe se trouve sur la courbe extérieure.
Cette arme n’était pas exclusive aux femmes pendant certaines danses rituelles, comme certains écrits littéraires le laissent penser.
Les guerriers s’en servaient également. 
De plus c’est une arme courte, qui s’avérait fort maniable et en faisait une arme redoutable.
Les observations de plusieurs de ces armes montrent une forte usure des poignées prouvant qu’elles étaient utilisées par des guerriers.
Ces armes étaient utilisées à des fins sacrificielles, comme signe de haut rang et parfois au corps à corps.
Dans la décoration ciselée de la lame, les Lia favorisaient un groupement d’une bande dense, remplie d’incisions en flashs.
J’en connais également qui ont étés peintes et bariolées, certainement dans un but cérémoniel et dansant.
Les personnes elles-mêmes se peignaient parfois.

@ll@n

 

Descriptif de l'objet

 

Cette belle lame est d’une ancienne forge avec une asymétrie recherchée, et un martelage magnifique et régulier.
La lame est en forme de vagues avec une partie extérieure en arc ressortant et pointue, qui correspond à la partie coupante et avant de la lame.

Par opposition, l’arrière plus épais suit le même mouvement et possède trois excroissances triangulaires réparties sur la hauteur.
Une ligne axiale est ciselée d’un trait continu, elle arrête la décoration structurée d’une multitude de flashs ciselés en pluie avec quelques cartouches horizontaux, ceci sur la partie moitié verticale côté dos, y compris les trois triangles.
Une des parties triangulaire ou excroissances naît à la base de la poignée, une autre légèrement plus courte à environ un tiers de la hauteur et la dernière, plus importante, se marie avec la pointe centrale se trouvant presque dans l’axe de la pointe plus haute et courbe de la partie droite et non ciselée.

La tête ressemble fort au ngulu, encore plus au double couteau d’exécution Téké.
La poignée en bois et sombre est de base elliptique  au départ, cylindrique à cônes superposés et à étranglement central.
Belle arme insolite.

 
 
@ll@n