Mangbetu 7
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 4 cm au plus large.
- Hauteur :
26 cm et 30 avec l’étui. - Poids :
117 grammes, 148 avec le fourreau. - Matériaux :
Fer forgé, bois, cuir. - Pays :
République Démocratique du Congo, République Centrafricaine. - Peuple :
Makéré. - Ethnies :
Mangbetu, Medje. - Période estimée :
Années 1900-1930 - Autres informations :
Ex collection Éric Claude.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale Armes traditionnelles d’Afrique, Jan Elsen p 211.
Synopsis
Sculptures (suite)
Ces peintures, les scarifications et les percements d’oreille, sont souvent représentés sur les sculptures et partiellement sur les objets utilitaires figuratifs.
Dans la vie quotidienne, tant les hommes que les femmes, utilisaient de la poudre de bois rouge (nongu) mélangée à de l’huile de palme et éventuellement à des essences odorantes pour donner à leur corps un aspect plus attrayant et plus sain.
A l’occasion des fêtes, les hommes utilisaient le colorant jaune ou rouge des fruits de l’orléan.
L’élongation du crâne, y compris la chevelure en auréole, les scarifications et les autres peintures corporelles en combinaison avec un visage généralement fin et un corps bien proportionné conféraient à beaucoup d’hommes – mais surtout de femmes – Mangbetu une physionomie attirante voire même « noble ».
La question cruciale que l’on peut se poser est de savoir si ces sculptures, présentant des personnages à la physionomie Mangbetu, ont bien été réalisées par des sculpteurs Mangbetu.
Ce que l’ont sait avec certitude, c’est que les Mangbetu n’avaient à l’origine pas de tradition de sculpture figurative.
Leur sens artistique incontestable s’exprimait dans de nombreux autres domaines de sorte que leur inspiration doit provenir d’ailleurs.
Descriptif de l'objet
Ce couteau, avec sa lame lancéolée et son bel étui en cuir nous vient des Mangbetu, Makéré.
Cette lame de belle forge est rigide à facette centrale et bordée sur chaque côté d’une pente douce avec ligne d’affutage légèrement relevée à contrario de l’autre côté.
Un peu avant la soie, se trouve une petite partie carrée et épaisse striée sur les angles et diminuant de moitié en épaisseur pour former la soie qui traverse entièrement la poignée en bois.
Belle poignée en bois à corps, formée de trois boudins cylindriques superposés.
Chape délicate en arc avec arête centrale sur le centre et évasement extérieur à bordure fine.
Le bout de poignée est en base toupie avec cône terminal et décoration à reliefs étoiles séparant des quartiers plans.
L’étui est formé de cuir rassemblé en un gros tressage facial et bordure moulée de côté.
Le haut est serti de bandes de fer enroulées et le bas forme un téton enroulé de nerfs séchés.
@ll@n