Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Tedda Tubu 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 3,2 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     33,5 cm, 35 avec le fourreau.
  • Poids : 
    127 grammes, 188 avec le fourreau.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuir et peau de reptile.
  • Pays : 
    Sahara oriental, Région Tibesti. Tchad, Niger.
  • Peuple :
    Touareg, pasteur
  • Ethnies : 
    Tedda, Tubu.
  • Période estimée : 
    Années 1920-1950
  • Autres informations :
    Collection Mémoire-africaine.
    • Réf. littéraires : 
      Le couteau, de la lame à l’identité, Thibaut Rémusat
      .
      Armes tradityonnelles d’Afrique,
      Tristan Arbousse Bastide.

 

Synopsis

Les couteaux Tedda Toubou (suite) 2

Le travail du cuir de la poignée peut être simple ou très compliqué.
Dans les cas les plus complexes on observe un savant tressage de bandelettes de cuir polychrome (surtout le rouge et le noir), voire même l’usage de peau de reptile finement tannée.
Les lames de ces armes possèdent un talon droit puis des flancs légèrement convexes se dirigeant vers une pointe de deux types différents.
Soit d’une ogive simple, soit d’une pointe en dard aux bords légèrement concaves.
Les lames sont souvent décorées de lignes incisées parallèles bordant les tranchants et soulignant l’axe médian.
Des motifs géométriques incisés, linéaires ou ponctiformes s’ajoutent fréquemment sur les flancs de la lame en une composition symétrique souvent similaire sur chaque face de la lame.
Certains décors peuvent être clairement figuratifs, anthropomorphes et zoomorphes.

Ce texte est la suite de http://memoire-africaine.fr/galerie/epee-courtes-droites/tedda-tubu-1/

 

Descriptif de l'objet

 

Ce couteau Tubu possède une lame en fer forgé, d’une seule pièce, comme la plupart des forge Tedda ou Tubu.
La poignée entre la terminaison en ogive et la chape basse est en amande avec un double anneau  cylindrique en relief.

Cet habillage volumineux est entièrement en beau cuir brun patiné et satiné avec ces extrémités en gardes identiques et symétriques.
La forme en ogive terminale est trouée, peut-être pour l’accrocher autour du cou pour le transport.

La lame très ogivale avec une pointe quasiment en dard est très rigide avec son centre axial augmenté.

Une décoration en double lignes de petits flashs court en parallèle de la bordure coupante jusqu’à la pointe.

Le fourreau en très bon état est, je pense, composé de deux plaques de cuirs épais et réunis par le collage de peau reptilienne et de cuir plus fin.

L’arrière du fourreau possède une poignée en cuir tressé terminée de chaque côté par une boucle fermé.
Un lien de cuir court, tressé avec une terminaison en bouterolle de cuir roulé, permet le blocage de la poignée en passant dans les deux boucles fermées.

Une partie haute possède deux rainures rigides composée avec l’habillage en cuir, c’est parfois ici qu’on loge deux pinces à échardes.

Mais pour ce cas non car elle ne sont pas conçues pour cela.

 
@ll@n