Ngombé Doko 3
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 21 cm au plus large.
- Hauteur :
71 cm. - Poids :
554 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, fils de fer et Bois. - Pays :
République Démocratique du Congo. Ex Zaïre. - Peuple :
Ngombé. - Ethnies :
Ngombé, Doko, Poto. - Période estimée :
Années 1910-1920 - Autres informations :
Ex collection Boumier, France.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Tribal arms monographs vol 1/n° 1 p 34.
Synopsis
Classe sociales des Ngombé
La société Ngombé est très hiérarchisée, elle est divisée en classes sociales bien respectables.
Parmi ces classes, nous pouvons citer :
* la classe des aînés de la famille, communément appelé les « Somi » qui sont des héritiers.
La priorité leur était accordée.
Malheureusement les filles aînées n’avaient pas les mêmes privilèges que les garçons aînés.
* la classe des gardiens de coutume appelée aussi les Kumu qui sont choisis uniquement selon certains critères coutumiers.
Dans cette classe, l’âge n’est pas une condition essentielle.
* la classe des neveux appelés Noko avait un pouvoir d’action non négligeable ; ils étaient considérés comme les personnes de la famille (du côté maternel) qui maudissent, seulement au cas où leur demande n’avait pas trouvé de satisfaction.
Dans la tradition Ngombé les Noko sont très exigeants.
Ici aussi, l’âge n’est pas non plus une condition essentielle.
La société Ngombé est solidaire dans le bonheur comme dans le malheur qui frappe la famille.
Dans la société Ngombé, bien que les femmes soient honorées et consultées, respectées et souvent appelées Mama ou Nange o bana, elles n’ont pas vraiment la parole parmi les hommes.
Les personnes âgées sont très respectées.
Les enfants sont toujours l’incarnation de la continuité du village.
Les Ngombé accordent une grande importance à la famille élargie mais chaque parent a autorité sur ses enfants.
La succession se fait de père en fille ou de père en fils selon que celle-ci ou celui-ci
Descriptif de l'objet
Voici une grande faucille Ngombé, le type de décoration ne fait aucun doute, qui plus est recto-verso.
Les deux faces sont ciselées pratiquement à l’identique de lignes formées par des petits traits fins légèrement en biais et, par moment de petites courbes les unes derrière les autres.
Le corps de lame a une encoche en creux arrondie en son centre, de la poignée à hauteur du début de tête.
La poignée est en bois cerclée de larges bandes de fer, l’embout est de forme conique et la soie traverse la poignée en formant une boucle en dessous.
L’angle de la tête a une petite excroissance à la place de l’angle que l’on voit souvent sur les armes Ngombé.
L’affutage part du bas de l’arête intérieure jusqu’à la partie supérieure de la tête en rejoignant l’excroissance.
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