Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ékonda Kundu 4

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 7,4 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    42,5 cm, 44 cm avec le fourreau.
  • Poids : 
    430 grammes, 700 g avec le fourreau.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, laiton, cuivre.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Mongo de l’ouest.
  • Ethnies : 
    Ékonda, Kundu, Ntomba, Kote
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations : 
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale armes d’Afrique centrale.
    Jan Elsen p 216.
    Panga na visu p 173.

Synopsis

Société  Culture des Ékonda Mongo

Étant donné les forêts équatoriales dans lesquelles ils vivent, à l’instar des groupes ethniques voisins, les Mongo cultivent le manioc, l’igname et la banane comme aliments de base. 
Cette culture est complétée par la cueillette de plantes sauvages et d’insectes comestibles, la consommation de légumes et de haricots de saison, la pêche et la chasse. 
La société est patrilinéaire et repose traditionnellement sur une famille unie appelée Etuka , composée de vingt à quarante membres, issus d’une lignée ancestrale. 

L’aîné des Etuka est appelé Tata (qui signifie père). 
Un groupe d’ Etuka forme un village chez les Mongo. 
Les conflits et les alliances entre les lignées étaient généralement résolus par des biens ou des mariages inter-ethniques. 
Certains groupes sous-ethniques du sud du Congo ont eu un chef plutôt qu’un ensemble de lignées, dont le chef était connu sous le nom de Bokulaka .

La religion traditionnelle du peuple Mongo repose en grande partie sur le culte des ancêtres, la croyance aux esprits de la nature, les rites de fertilité et les pratiques chamaniques telles que la magie et la sorcellerie. 
Les réalisations artistiques, les chants, les instruments de musique et les sculptures mongo témoignent d’une richesse et d’une grande sophistication. 
Comme de nombreuses cultures anciennes, le peuple Mongo a utilisé la tradition orale pour préserver et transmettre son savoir. 

La polygamie a fait partie intégrante de la culture mongo jusqu’à l’époque moderne, bien que les missionnaires aient tenté de la limiter après leur conversion au christianisme.
 
Réf : Africa 101 last tribes.


                                   Femme Ékonda, peuple Mongo

Descriptif de l'objet

 

 Cette épée courte Ekonda  possède une lame de forme large, lancéolée.
Sa poignée est classique, terminaison en galette très large, bord arrondi et une excroissance centrale bombée en bout.

La fusée cylindrique est recouverte d’une bande de cuivre enroulée autour, la chape plus large en chapeau est recouverte d’ une feuille de cuivre rouge assez épaisse.
L’axe de la lame en partant de la soie présente un décor en profondeur, ciselé dans une forme triangulaire enfermé dans trois lignes parallèles, allongé jusqu’ au milieu de lame.
Ce décor intérieur est formé de plusieurs triangles rempli de lignes parallèles, en recto-verso. 

Cette lame épaisse présente de nombreuses alvéoles de forge très rustiques et un renfort central plus épais lui conférant une très bonne rigidité.

Le fourreau est bien adapté à la lame, large en bois recouvert en face avant d’innombrables clous de en laiton.
Un renfort creux traverse le haut de la partie de face, où un lacet de fixation était initialement prévu.
La partie centrale, verticale, est exempte de décorations hormis un travail de rainures parallèles 
séparant la face avant en deux.

La partie arrière est lisse et les quatre coins de l’étui sont renforcés ou ornés de couvertures en cuivre rouge.
Très bel ensemble ancien et bien patiné sur un étui en forme de robe fourreau féminin.

@ll@n