Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ékonda Kundu 6

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 7,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    49,5 cm.
  • Poids : 
    468 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois clous de tapissier en laiton.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Mongo.
  • Ethnies : 
    Ékonda, Kundu, Ntomba.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1930
  • Autres informations :
    Ex collection Westerdijk Dikjan.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale  armes d’Afrique centrale Jan Elsen p 216.
     

Synopsis

Société Culture des Ékonda
Mongo (suite)

De nos jours, le Bobongo est pratiqué par des groupes mixtes (hommes, femmes, garçons et filles). 
Tous interprètent musique et danse avec une grande vitalité, exprimant créativité et talent individuels et collectifs, souvent avec un humour singulier. 
Il faut ajouter que le Bobongo des Twas est réputé pour son style très énergique, qui le distingue du style beaucoup plus hiératique des Bahutus.

Le bobongo était un rituel double : il marquait soit la disparition d’un patriarche défunt, soit le deuil d’un membre de la communauté. 
En tant que rituel funéraire, il obéissait aux mêmes règles fondamentales que la plupart des rites du même genre observés chez divers groupes ethniques du sud de l’Afrique saharienne. 

C’était une cérémonie festive spectaculaire où diverses chorégraphies rimaient avec de multiples formes vocales, souvent accompagnées d’un accompagnement instrumental. 
Cependant, ces dernières décennies, le bobongo n’est plus seulement associé à la communication avec l’univers métaphysique mais aussi à la communication avec les vivants.

Par conséquent, fort de ses racines ancestrales, il est devenu un repère artistique majeur caractérisant l’identité culturelle des Ekondas, et plus largement celle des Mongo. 
Sur le plan musical, et d’un point de vue général, on peut dire que le bobongo est un genre musical polyphonique où les échanges et les répétitions décalés sont très caractéristiques.

                              Ékonda tenant un bekwasa (paire de grattoir).
Réf photo : A. Anakesa.

 

Descriptif de l'objet

 

 Épée courte à grande lame symétrique lancéolée en vagues, formant trois ergots et trois étranglements sur la longueur.
Cette lame est épaisse et forme une partie en méplat en son axe central, le bout ayant un renfort axial jusqu’à la pointe.

Les deux parties de part et d’autre de l’axe sont de couleur sombre et guillochées.
La lame est affutée mais pas très coupante.
La poignée est en bois avec chape évasée vers l’extérieur et un clou de lait
on centré de chaque côté. 
La fusée est cylindrique avec le bout surmonté d’un plateau cylindrique épais et beaucoup plus large.
La fusée est habillée en partie par un enroulement de fil de laiton fin juste sous le plateau.
Le plateau est orné de clou en laiton sur toute la surface terminale, l’épaisseur est striée de lignes croisées avec quelques clous de laiton à espaces réguliers.

@ll@n