Makéré 1
Fiche technique
- Taille :
Largeur de lame : 2,2 cm au plus large.
- Hauteur :
27,5 cm. - Poids :
70 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, ivoire. - Pays :
République Démocratique du Congo, République Centrafricaine. - Peuple :
Makéré. - Ethnies :
Makéré, Mangbetu. - Période estimée :
Années 1900-1920 - Autres informations :
Ex collection Peter Biesmann, Belgique..
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Sculpture en or blanc, mains noires en ivoire au Congo vol 8 p 158.
Synopsis
Makéré Mangbetu ou Mangbetu Makéré.
Sous le vocable Mangbetu, on a longtemps regroupé plusieurs ethnies proches d’un point de vue culturel et politique.
Il s’agit de nombreux clans (Mangbetu, Mangbele, Makere, Mando, Medje, Mapoli, Mayogo, Malele, Popoi, Mabisanga etc) qu’il faudrait appeler peuple MAKERE, désignation générique indigène de ceux que les Blancs nommaient Mangbetu.
L’ensemble des ethnies Makéré parle l’idiome commun mangbetu et constitue une population d’un million d’individus.
Les Mangbele furent les premiers Makéré à atteindre l’Uele vers 1650, territoire habité par les pygmées (Mbuti) avec lesquels ils s’unirent.
Dès la moitié du XVIII ème siècle, le clan Mangbetu devint le groupe MAKERE prédominant, aristocratie des populations intégrées, tribus pygmées locales et groupes bantous migrant vers le nord.
Fondé en 1815 par Nabiembali, le royaume Mangbetu luttait fréquemment contre ses voisins Azande (Zande), également d’origine soudanaise.
Le lien entre les deux peuples paraît ancien.
En effet, selon la tradition Azande, un membre du clan Avungara (Zande) aurait fondé la dynastie Mangbetu.
Descriptif de l'objet
Épée courte symétrique effilée en forme de feuille d’eucalyptus.
Cette lame rigide est plus épaisse sur son axe central et forme un méplat en recto-verso.
Le bord part en pente courte d’affutage.
Le départ de soie part en forme rectangulaire plus épaisse et est strié de lignes croisées.
La soie traverse une poignée en ivoire de base à section rectangulaire avec deux boudins au centre.
En bas côté soie un évasement plus large, ciselé de deux lignes formant un triangle, laisse entrer la soie.
Le bout de poignée présente une forme un peu plus large à faces planes et côtés à deux faces.
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