Saka Kundu 2
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 7,5 cm au plus large.
- Hauteur :
49 cm. - Poids :
415 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois, cuivre et laiton. - Pays :
République Démocratique du Congo, République Centrafricaine. - Peuple :
Mongo. - Ethnies :
Saka, Kundu, Lalia. - Période estimée :
Années 1900-1930 - Autres informations :
Ex collection Luc Lefebvre.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale Jan Elsen p 216.
Fatal Beauty, Traditional weapons
from central Afrika p 266.
Armes traditionnelles d’Afrique,
Tristan Arbousse Bastide p 69.
Catalogue expo Luc Lefebvre 2009, p 84.
Synopsis
Les arts
Leurs connaissances, toujours pratiques – comme ailleurs – sont naturellement tributaires du biotope, centrées sur la nature environnante.
Les arts plastiques sont presque inexistants.
Seulement quelques tentatives de sculpture sur bois, extrêmement rudimentaires ; un peu de décorations sur poterie, vannerie, tissus ; ici et là des statues en terre glaise comme monuments funéraires, etc.
Les seules exceptions sont vraisemblablement apprises auprès d’autres ethnies. Telles sont les cercueils anthropomorphes.
Par contre, on constate une floraison extraordinaire des arts moins matériels, musicaux et oraux.
Pour ces derniers il y a non seulement comme partout : les proverbes, contes, fables, poèmes, mais aussi les formules de salutation
Losako, signalées seulement ici, et l’épopée N song’a Lianja.
Pareille épopée n’est connue que de quelques rares ethnies africaines ; certaines régions en sont complètement dépourvues.
Quant aux cycles animaux, ils sont pour ainsi dire universels.
Seulement chez les Mongo, il y en a deux ; ce qui pose un problème historique.
La musique aussi a atteint un épanouissement extraordinaire, jusqu’à l’éclosion d’une véritable polyphonie jointe à une polyrythmie compliquée.
Réf : G. Van der Kerken. L’Ethnie Mongo, langues et arts des peuples Mongo, politique indigène, contacts avec peuples voisins, Volume I, Ière partie,
Bruxelles, G. Van Campenhout, 1944.
Descriptif de l'objet
Cette belle épée courte, pas courante du tout, a une lame ressemblant à une grande flamme.
Elle se caractérise par une monture de bois au pommeau proéminent composé d’un plateau évasé-convexe supportant un large cylindre étranglé.
La garde trapézoïdale est recouverte de feuille de cuivre y compris le court cylindre de la fusée qui est également recouvert d’une bande de fer type pas de vis.
Cette arme donne l’impression que la lame se compose de la juxtaposition de trois ellipses.
La surface de cette lame possède un axe central formé d’un long méplat pas très large finissant par une ligne de renfort sur la pointe.
Un creux marque la forme ondulée du dessin de cette lame en flamme, uniquement côté gauche recto-verso.
La lame est épaisse, bien rigide et bien coupante !
La poignée est recouverte de gros clous de tapissier en laiton.
@ll@n