Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Téké 4

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 10 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    41 cm.
  • Poids : 
    315 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, laiton.
  • Pays : 
    République Centrafricaine, République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Bantou.
  • Ethnies : 
    Téké.
  • Période estimée : 
    Années 1890-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Marianne et Helmut Zimmer, Zurich.
    Vente Hammer Suisse.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen p 221.
    Panga na Visu P 184. Manfred A.
    Zirngibl & Alexander Kubetz.
     

Synopsis

Vie quotidienne 1

Les Téké sont des Bantous d’Afrique centrale répartis, pour l’essentiel de leur population, au sud, au nord et centre de la République du Congo, mais aussi à l’ouest de la République démocratique du Congo, et, minoritairement, au sud-est du Gabon.

Le terme batéké désigne « le peuple des Teke ».
Une grande part des Téké vit sur des plateaux, entre 300 et 900 mètres d’altitude, dans une savane sableuse quasi désertique ainsi que des plateaux inscrits depuis 2005 sur une liste indicative, en vue de son classement au Patrimoine mondial de l’Humanité de l’UNESCO.


C’est un milieu apparemment inhospitalier, les femmes marchent plusieurs heures par jour pour apporter l’eau indispensable, le portage est de rigueur, le réseau des sentiers coupe à travers des graminées géantes et blessantes.


Le village de taille moyenne se limitait, à la fin du XXe siècle, à une douzaine d’habitations et une trentaine de personnes, quelques animaux, chiens et poules.

Les lieux d’habitation, constructions végétales de tailles réduites et enfumées, devaient être reconstruites à neuf tous les trois ou quatre ans.
Le mobilier se résumait à des lits de rondins avec natte tressée, quelques objets de vannerie et poteries.
L’absence de réserve de nourriture correspondait alors à un recul du maïs au profit du manioc.
Les arts du corps se manifestaient avec une réelle diversité.
Les scarifications faciales, incisées vers trois ans, n’étaient pas générales et variaient selon les groupes.
Certains couvrant leur corps d’huile de palme teinte en rouge.
L’élaboration de coiffures complexes occupait une partie du temps libre.

 Réf : Wikipédia.


Archives : Sanza François, notables Téké.

Descriptif de l'objet

 

 Épée courte du centre de la cuvette du Congo de l’ethnie Téké à lame symétrique en forme de grande goutte..
Cette lame est marquée en épaulement léger sur les deux faces et possède en son centre axial une ligne assez large en arrondi servant de renfort en relief.
Ce renfort est présent jusqu’ à la lucarne rectangulaire perforée se trouvant au centre de la partie haute arrondie.

La lame est affutée et très coupante sur tout le tour, elle a une bonne rigidité.
La poignée en bois en dégradé est elliptique au départ de la soie et devient cylindrique pour se terminer par un grand disque conique à bout circulaire plat. 
Côté soie, le bord de poignée possède une belle bague en fer non fermée, en dessous un habillage de fils de laiton est présent, malgré un manque avant la partie conique distale.

Il manque l’habillage en repoussé sur le cône, mais la partie du bout plate et circulaire en est munie.
Une rangée de clous en laiton fixés sur l’épaisseur du disque et, sur le tour plat en fait le tour, avec sur le disque une décoration en croix en double ligne et en clous de laiton également.
Arme ancienne est pas très courante.

@ll@n