Yakoma Basakpwa 20
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 8,3 cm au plus large.
- Hauteur :
36,5 cm. - Poids :
375 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, cuivre, laiton, peau, fibres végétales, bois. - Pays :
République Démocratique du Congo,
République Démocratique du Congo. - Peuple :
Ngbandi. - Ethnies :
Yakoma, Sango.. - Période estimée :
Années 1900-1920 - Autres informations :
Salle des vente de Draguignan, Grossetti..
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale armes d’Afrique centrale
Jan Elsen p 166.
Synopsis
Peuple Ngbandi « suite »
Le commerce du fer n’était pas le seul, certaine armes de danse au départ ou de parade étaient fabriquées en laiton, voir en cuivre.
Elles étaient portées par les jeunes filles en initiation ou pour la danse, ou certaines par des vieillards ou des riches en parade.
Disposant d’une grande quantité de minerai de fer, les Yakoma étaient les forgerons principaux de la région.
Cela leur donnait une grande emprise sur tout ce qui avait trait au fer.
Le minerai était extrait de puits creusés dans les collines jusqu’à parfois 15 m de profondeur.
On utilisait des bas fourneaux pour le fondre.
Le laiton était un produit d’importation, d’origine généralement européenne ; toutefois dans la région concernée, il n’y a été disponible en quantité suffisante qu’à partir des années 1910-1920.
Les lames des couteaux de luxe sont principalement en laiton plutôt qu’en cuivre rouge, métal dont on disposait depuis longtemps.
C’est aussi à partir de cette époque que l’on a commencé à produire de grandes quantités de couteaux de la deuxième génération, destinés à la vente aux coloniaux.
Quand bien même ces couteaux ont été utilisés sur place, la majorité a trouvé son chemin directement vers l’Europe.
Peuple Yakoma, République Centrafricaine.
Descriptif de l'objet
Cette épée courte Yakoma de forme peu courante est pratiquement rectangulaire, hormis les deux excroissances très pointues en bas de lame.
Ces deux excroissances sont la partie la plus large de cette épée se trouvant pratiquement à la moitié de l’arme.
Cette lame est ciselée en son axe central d’une ligne brisée sur toute sa longueur.
Le bas de lame moins large avant la soie, légèrement ovalisé est plus épais au centre, détermine un axe central, qui à partir de la lame est doublé par une double ligne de points ciselés sut toute la hauteur et s’arrête sur une perforation sommitale ronde ornée d’une spirale de points.
Cette double ligne est brisée de trois décorations ciselées en double ligne brisées surmontée d’un point.
La partie basse est hachurée sur le côte et sur l’épaisseur, elle possède également une ligne de points bordant ces bordures.
La poignée est en bois de section ovalisée à évasement terminal.
Cette belle poignée est recouverte de gros fils de laiton et de cuivre ainsi qu’une charge « magique » en peau tannée et en fibres végétales, nouée sur l’évasement terminal.
Ceci est très rare, en général elle on disparu.
@ll@n