Yakoma Basakpwa 6
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 12,5 cm au plus large.
- Hauteur :
39 cm. - Poids :
437 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois, cuivre. - Pays :
Ex Zaïre, République Démocratique du Congo,
République Centrafricaine. - Peuple :
Bantoue. - Ethnies :
Yakoma, Sango, Ngbandi. - Période estimée :
Années 1900-1920 - Autres informations :
Gilbert antiquité Amilly.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale Jan Elsen, p 166.
Ngbandi Yakoma Luc Lefebvre 2017 p 72/75.Réf : texte de mon ami Didier Carité, auteur du livre Auguste Béchaud, photographe-soldat en Afrique centrale 1909-1912.
Synopsis
Le voyage 1
Bien long est le trajet en 1909 depuis l’Europe jusqu’à Mobaye !
À partir de Marseille ou de Bordeaux, parfois d’Anvers, on prend le paquebot qui mène à Matadi* où le chemin de fer belge permet de joindre Kinshasa.
La traversée du Stanley-Pool conduit à Brazzaville et il faut remonter en bateau à vapeur le fleuve Congo, puis son affluent la rivière Oubangui pour découvrir Bangui, chef-lieu de la colonie de l’Oubangui-Chari.
Ensuite, c’est en pirogue ou en canot à vapeur que l’on continue vers l’amont pour atteindre enfin Mobaye après un parcours de près de deux mois depuis la mère patrie.
Brazzaville s’impose comme capitale historique du Congo français, qui deviendra en 1911 l’Afrique équatoriale française (A.É.F.).
C’est le centre administratif et religieux, l’étape obligée de tous les coloniaux français qui continuent leur route vers le Haut-Oubangui en bateau à vapeur.
* Matadi : Le Port de Matadi est un port de la République Démocratique du Congo situé à Matadi dans le Bas-Congo.
Il est le point d’entrée et de sortie industriel privilégié pour la République démocratique du Congo, et en particulier pour sa capitale Kinshasa, à laquelle il est relié par la route et le chemin de fer.
Population Bondjos région de Bétou à Mongoumba.
Descriptif de l'objet
Belle épée courte Basakpwa, avec une lame large et très rigide comme un couperet.
La partie basse avant la soie, assez épaisse, est fendue et forme une lucarne large ovalisée et crantée de flashs sur son arête intérieure et extérieure.
La lame en continuité a le bas formant deux ergots inversés vers la poignée, elle s’écarte et s’évase franchement en tête.
L’axe central possède un renfort léger, marqué d’une ligne de points continue.
Une perforation ronde marquée de flashs se trouve au centre de la partie la plus large en tête, surmontée de quelques traits parallèles.
La poignée en bois à étranglement progressif et évasé en bout, est habillée d’une bande de cuivre enroulé.
La partie évasée en bout est recouverte de fil de fer torsadé.
La soie ne traverse pas la poignée.
@ll@n