Yakoma Pamba 4
Fiche technique
- Taille :
Largeur de tête : 8 cm au plus large.
- Hauteur :
37,5 cm. - Poids :
407 grammes. - Matériaux :
Fer forgé, bois, nerfs tressés. - Pays :
République Démocratique du Congo et République Centrafricaine. - Peuple :
Ngbandi. - Ethnies :
Yakoma, Sango, Ngbandi. - Période estimée :
Années 1870-1900 - Autres informations :
Salle des vente Collin du bocage.
Collection Mémoire-africaine.
- Réf. littéraires :
Beauté fatale armes d’Afrique centrale Jan Elsen p 167.
Lizerwerk van centraal-afrika H Westerdijk p 75.
Synopsis
Entente ou « soumission »
avec les colons (suite) 2
De plus, les villageois, habitant au bord du fleuve, en profitent pour s’approvisionner en nourriture et produits des colons.
Et ils ont commencèrent également à faire le commerce avec eux en relation avec les mêmes marchandises les nombreux produits qu’ils échangeaient traditionnellement avec les Nzakara et Zandé, avec lesquels existaient en même temps une rivalité.
En tout cas, ils étaient très appréciés du colonisateur.
Ils ont plus rapidement intégré les postes de l’administration accédé a l’éducation.
Aujourd´ hui la plus grande partie des intellectuels du pays sont des Yakoma-Sango.
Les villages Ngbandi se composent d’environ 100 à 300 cases.
Elles sont circulaires avec des parois basses faite d’écorces et un toit conique en herbe qui descend presque jusqu’au sol.
Elles se dressent sur deux à quatre rangées au bord d’une rue.
L’exercice du pouvoir n’a pas connu d’organisation centrale mais se sont constitués comme unités indépendantes ou Kodoro.
L’exercice du pouvoir se régit par les principes hiérarchiques de droits d’aînesse et de masculinité.
Ce sont les ancêtres qui veillent à son respect.
Sources : Mendiguren, Wikipedia.
Descriptif de l'objet
Cette épée courte fait partie de la même ancienne collection que la précédente, même provenance et aussi ancienne, peut être même plus.
La conception de la lame est un peu plus simple mais tout aussi bien exécutée dans une forge en métal natif.
La lame en forme de langue possède un étranglement à un quart de sa longueur côté soie.
Le long de sa ligne axiale, une rainure très large et profonde est présente sur toute la longueur de la partie ovoïde formant une langue.
L’axe central est ciselé de flashs en biais doublés d’une ligne de points et, en partie, d’une double ligne brisée ainsi que la partie haut au dessus de l’étranglement.
Une belle perforation ronde entourée de points est présente en axial au niveau de l’étranglement.
La surface de la lame, surtout sur la partie haute, est forgée en lignes ondulantes verticales.
La partie haute de la lame côté garde est habillée à partir de la poignée d’une formation tressée de cuir ou de nerfs avec une merveilleuse patine.
La poignée en bois traversée par la soie est recouverte de fils de fer épais jusqu’à la partie terminale en évasement qui, elle, est couverte de fils de fer torsadés.
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