Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Gbaya Maka 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 18 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     63 cm.
  • Poids : 
    682 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuivre, laiton, fibres naturelles.
  • Pays : 
    Gabon, Cameroun, République Centrafricaine et Congo Brazza.
  • Peuple :
    Gbaya.
  • Ethnies : 
    Maka, Djem, Bumali, Pomo.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Antony C Tirri.
    Ex collection Wolf Dieter Miersch, Allemagne.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Panga na visu p 98.
    Fatal beauty p 115.
    Kipinga p 179.
    Luc Lefebvre, les couteaux de jet du nord p 87.
    De fer et de fierté p 94/95.

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  • Ce couteau est référencé dans le livre Islamic and native
    Weapons of coloniale Africa 1800-1960. p 452 fig 6-25 H
    Antony C Tirri.
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Synopsis

Gbaya


Les Gbaya sont un peuple bantou présent dans sept pays africains, notamment, le Congo Brazza, le Gabon et la République Centrafricaine.
La langue Gbaya est différemment parlée selon le lieu où on se trouve ; il y a certaines marques distinctives qui permettent d’identifier la provenance de chacun, mais le sens est généralement le même.
Les Gbaya sont historiquement animistes.
Au cours de leur migration ils ont été influencés par l’Islam pour ceux qui vivent dans la zone septentrionale et par le christianisme pour ceux qui vivent à l’est.
Mais bien qu’appartenant à ces deux religions, ils pratiquent de temps en temps leur religion de départ qui est l’animisme.

Chez les Gbaya, le mariage n’est pas un événement anodin, c’est un symbole pour la communauté.
C’est la raison pour laquelle un homme Gbaya peut se marier dans le régime monogamique ou polygamique.
Mais ceux qui optent pour la polygamie sont très respectés car, dans la communauté, cela symbolise la richesse et le pouvoir.
La dot d’une femme Gbaya dépend de plusieurs facteurs, comme les origines de sa mère.
Mais pour les filles considérées comme Zonga (fille vierge), le prétendant doit se présenter avec un panier de 12 poulets, un paquet d’aiguilles, une lance, un sac de sel, une grosse marmite, du vin rouge et une grande cuvette à eau.
Auparavant, c’était la famille qui choisissait la femme pour l’homme, mais plus aujourd’hui.

Comme dans toute communauté, les naissances sont toujours accueillies avec beaucoup de ferveur et sont considérées comme signe de virilité et de perpétuation de la ligne familiale.

Côté nourriture, ils consomment une variété d’aliments qui fait partie de leur menu traditionnel, entre autres le kpeum (feuille de manioc), le gombo, le cocko, viande de brousse à la tonné ndongué, c’est à dire composé de sel et piment, ceci avec pour complément préféré le couscous de manioc.

 

Couteaux « Za » Gbaya.

Descriptif de l'objet


Ce grand couteau qui vous est présenté est ancien ; c’est encore un Za, mais avec une tête en arc circulaire évasée, ce qui lui donne un air moins agressif.
Certainement une arme de prestige pour un notable, étant donné la profusion de l’habillage du corps de fils de laiton et de cuivre.
L’éperon a été fendu en deux au moment de la forge de manière à être remonté pour former une boucle.

La lame évasée comporte un renfort de forge formant une double ligne qui se termine en pointe avec une perforation dans cette pointe.
La poignée est en fibre naturelle tressée et enduite d’une sorte de résine.

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