Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

Vous êtes le

ème visiteur

Ingessana " saï " Gaam 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 13 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     74 cm.
  • Poids : 
    737 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuir, fibre végétale.
  • Pays : 
    Soudan, Nubie.
  • Peuple : Ingessana.
  • Ethnies : 
    Gaam, Berta, Fung, Hameg, Burun, Nuba, Dinka, Shilluk.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1910.
  • Autres informations :
    Ex collection L. Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Couteaux de jet du nord
    Luc Lefebvre. p 72.
    The African throwing knife
    p 171 Planche S.P VI.
    Waffen aus Zentral-Afrika p 23.
    African Arms and armour p 76.

Synopsis

Ingessana Gaam Saï – Serpent


Ce grand couteau, le deuxième type des Ingessana Gaam, est surnommé Saï, ce qui veut dire serpent ; d’ailleurs la lame est ondoyante, comme l’animal.
Même raisonnement que pour l’autre : je pense que ce couteau ne servait pas au jet  mais qu’il pouvait très bien servir au corps à corps.
Ces deux couteaux sont appelé Koleth, les dessins sur la lame sont différents pour les deux variétés.
Le Muder comporte un scorpion (deit) sur le côté et un insecte appelé « fil sur l’eau ».
Fil est un insecte d’eau, il pique souvent les gens qui se baignent mais la douleur est légère en comparaison de celle d’un scorpion.

Le Saï porte également deux créatures de la nature, le serpent (der) et l’araignée (maras).
Les deux sont représentés de chaque côté de la lame, l’araignée quatre fois, deux de chaque côté.
Le corps et la poignée de chaque variété sont gravés avec des paires de petites incisions représentant les empreintes d’un petit cerf, mofor, ou des lignes en zigzag parallèles appelées « millepede » (dongole) et parfois les deux.

 

 

Descriptif de l'objet


Le couteau présenté correspond bien au modèle décrit, le corps part sur une section rectangulaire assez épaisse, mais pas trop large, jusqu’à l’éperon.
Au-dessus, la lame s’amenuise en prenant de la largeur dans une très belle ondulation.
Les deux araignées sont bien représentées sur chaque face du haut sur une belle forge ancienne.
Les deux faces sont pourvues de ciselures en traits parallèles, représentant une ligne brisée sur le bas du corps, ainsi que sur l’éperon.
La poignée est habillée de tiges de rotang pris dans une tresse en fibres végétales, elle-même recouverte en partie par une couche de peau fine ou cuir.
L’arme est assez impressionnante.


@ll@n