Belle épée courte à lame large à l’endroit de la chape, en rétrécissement sur sa longueur pour finir en spatule plus large avec un petit dard en pointe terminale.
L’axe central renforcé est marqué de petits flashs inversés face à face sur une double ligne parallèle, ceci, recto-verso.

La poignée a base large, triangulaire est sculptée en janus, c’est à dire symétrique et identique.
La partie chape présente une forme globale en chapeau triangulaire, arrondi, gravé d’une double ligne de pourtour avec à l’intérieur un quadrillage de lignes croisées, formant des losanges tous marqués par un creux.
Se type de décoration se trouvent souvent en Angola du côté des Tchokwé.

Le triangle s’épaissit en montant et viens sur une base cylindrique, formant deux boudins intermédiaires avec la tête conique inversée qui termine la poignée.
Se visage conique, a double face bien sûr, est bien représentatif.

La bouche est bien marquée, un nez triangulaire avec de belles pommettes marquant bien le creux des yeux en grains de café, des sourcils fins est allongés, un front haut encadré par la coiffure qui couvre les deux faces.
Le haut « bout » est plat.
Le fourreau possède deux planchettes fines de bois très léger, taillées dans le sens des fibres, parallèle, puis convergeant en pointe avec une demi boule au bout.
Il est gravé sur le pourtour de trois lignes suivant le bord et la forme du fourreau, puis de deux cartouches hachurés et horizontaux .

Une nervure de section carrée en relief est présente sur une face, elle possède un trou en travers, sans doute pour fixée l’arme à la ceinture.
Les deux planchette sont unies par des cordons tressés en rotang ey jonc.
Très peu d’épées courtes comme celle-ci sont connues, elles sont rares.
 

@ll@n