Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Marghi Mofu 3

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 23 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     62 cm.
  • Poids : 
    988 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, fibres naturelle et cuir.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Mafa, Kirdi.
  • Ethnies : 
    Marghi, Guduf, Lamang, Zulgo.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1930
  • Autres informations :
    Salle des vente de Bourges.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Waffen aus Zentral-Afrika p 50.
    Panga na visu p 69.
    Couteaux de jet ou la collection d’un peintre, Gp 3

Synopsis

  L’homme Marghi

Les Marghi sont des hommes d’une vigueur et d’une vaillance extraordinaires qui ont toujours su courageusement résister aux attaques de leurs voisins, et c’est précisément ce qui les a fait craindre et décrier dans l’Afrique Centrale.
Ils vont tout nus, avec une simple bande de cuir dont ils se serrent les reins.
Mais ils se parent de nombreux anneaux en fer et en ivoire.
L’arc, la lance et une espèce de croc pointu, ainsi que différents grands couteaux, sont leurs armes principales.
Ils ont leur idiome particulier et adorent un dieu qu’ils appellent « tambi ».
Des bois formés de groupes d’arbres magnifiques et entourés d’un fossé lui sont consacrés.
On en trouve un près de chaque village, les habitants y cherchent un abri et s’y retranchent en temps de guerre.
Ils ne portent que le deuil des jeunes gens et considèrent la mort d’un vieillard comme un événement heureux pour lui.
Les femmes se percent la lèvre inférieure, les hommes l’oreille droite, mais ils ne se défigurent pas par des scarifications comme d’autres ethnies ou tribus.

*Textes réalisé avec quelques écrits du docteur Heinrich Barth (une vie de chercheur).
(In Bérose, Encyclopédie des histoires de l’anthropologie, Paris.)

 

@ll@n

Descriptif de l'objet



Ce très beau couteau de jet Marghi est forgé d’une seule pièce pour le corps, l’éperon a été rapporté en faisant le tour de la section du corps, par pliage à chaud et martelé plusieurs fois pour amalgamer l’éperon en une seule pièce.
La section de ce couteau de parade est très épaisse.
En bout de pointe on y trouve un enroulement de fer forgé.
La face arrière est plane avec de belles marques de forge anciennes.
La face avant est triangulaire, l’arête centrale est ciselée de petits traits de la poignée à la pointe.
Le pan extérieur est ciselé de 5 à 3 lignes brisées formant des triangles, l’autre pan est ciselé d’une ligne en vagues formée par des points.
Le fer forgé sous la poignée s’écarte en bout et celui-ci est affiné pour y accueillir l’habillage en cuir, sur des fibres végétales, formant une poignée volumineuse avec une parfaite prise en main.

Cela conforte le fait que cette arme n’était certainement pas conçue pour être lancée, par contre elle pouvait très bien convenir pour un corps à corps.
Cela en fait également une très belle arme hiérarchique ou de parade pour les notables du village.
@ll@n