Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Mbochi Mfinu 4

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 8 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    40 cm.
  • Poids : 
    307 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, Fer, clou laiton.
  • Pays : 
    Gabon, République du Congo, RDC.
  • Peuple d’influence :
    Kota Fang.
  • Ethnies : 
    Mbochi Mfinu, Obamba, Laali, Lari, (Téké).
  • Période estimée : 
    Années 1880-1920
  • Autres informations :
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
     Armes traditionnelles d’Afrique,
    Tristan Arbousse Bastide p 71.

    Le Gabon de Fernand Grébert 1913-1932. p 136 et 212.
    Panga na visu p 96.

Synopsis

Peuples Mfinu Téké, « mariage »


  La préoccupation du mariage, n’est pas le choix du fiancé, mais plutôt de bien servir les intérêts de la famille.
Cependant on essai de respecter l’inclinaison des fiancés mais les avis des parents prédominent.
Le mariage d’un même groupe de lignage est souvent prohibé par crainte d’une forte sorcellerie.
Les mariages forcés sont très courants et ne dépendent pas de l’âge.

A cette époque une fille pouvait être mariée tout en n’étant pas encore née, ainsi on se passerait de son propre avis au profit de celui de ses parents, oncles et tantes qui posent le dernier veto.

Chez les Téké, l’indemnité matrimoniale est moins couteuse, car le mari devait passer chez tous les oncles et tantes de la femme pour leur donner du vin et un peu d’argent, ainsi que quelques symboles au père de la femme ( biens matériels, et argent en espèces).
La polygamie est autorisée suivant la fortune de l’époux : un de Muko’o raconte qu’un chef reçoit très souvent des femmes comme cadeau venu d’autres familles et villages.
Ainsi, ils se retrouvent en confiance sous la supervision de ce chef.
En ce qui concerne le divorce, il est très rare mais très souvent la cause en est la sorcellerie.
Une fonction essentielle de mariage est de nouer ou de renouveler des alliances entre villages, familles et a aussi une fonction importante, qui est la procréation.


                                    Congo, guerrier Mbochi du Moyen-Alima.

Descriptif de l'objet

 

Cette épée courte fait partie du troisième type de lame, avec la soie plus épaisse et arrondie sur les bords. 
La lame a beaucoup servi, on ne distingue plus la ligne parallèle au bord, qui marque en général la pente d’affutage.

La poignée de base cylindrique est conséquente par rapport à sa ligne.

Elle commence en forme d’amande large tenant bien en main, puis une collerette en forme de toupie assez petite et le bout en forme de cône inversé.
Elle est recouverte de bandes de fer large en V sur sa partie haute côté soie et sur sa partie basse après la forme toupie. 

Cette lame est épaisse et marquée par un renfort axial central recto-verso. 

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