Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Mbole 3

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 8,7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     40,5 cm.
  • Poids : 
    508 grammes.
  • Matériaux :
    Fer forgé, Cuivre et bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Mongo.
  • Ethnies : 
    Mbole.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Smal, Belgique.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
     

 

Synopsis

Mbole, 1910-1960


Avant la transformation de l’Afrique équatoriale en espace colonial, sa nomenclature ethnique était plurielle et les peuples avaient déjà développés les consciences d’identités multiples.

A la fin des régimes coloniaux, la culture politique coloniale avait donné nnaissance à plus d’identités ethniques.
Le processus de formation des identités tenait à de nombreux facteurs.

Certaines nouvelles identités tiraient leur origines des méprises linguistique des « explorateurs », de l’extension plus grande des identités ethniques existantes qui, auparavant, n’affectaient que des groupes restreints.

Ils faut tenir compte également des découpages culturels erronés, œuvres des administrateurs-ethnographes et missionnaires-anthropologues.
Ces erreurs, d’après  V.Y Mudimbe une fois insérées dans la « fameuse bibliothèque coloniale », trouvaient le droit de cité dans le vocabulaire colonial qui les identifiait dans les consciences des Africains.

Il existe en République Démocratique du Congo, sous l’ethnomyme Mbole, trois groupes de peuples séparés par la géographie, la langue et les divisions administratives.

Ceux de Lomela au Kasaï oriental, ceux de Monkoto dans l’Équateur et ceux d’Opala dans la province Oriental.

Par Osumaka Likaka. Department of history, détroit, Michigan.

 

Descriptif de l'objet

 

Cette épée courte en forme de feuille est de très belle facture, la lame est de forge Mbole, avec de petites marques de guillochages décalé .

La ligne centrale est à épaulement léger, avec la partie droite guillochée et la partie gauche plane, juste martellée.
Quand on retourne l’arme, c’est pareil, ce qui veut dire que le travail c’est fait en quinconce.
La soie entre dans une poignée en bois recouverte de feuilles de cuivre suivi par en enroulage de fils de cuivre sur la partie basse évasée..

La chape de la poignée est en forme de lune tronquée sur les bouts ce que l’ont voit souvent chez les Mbole.
Ensuite un beau contrepoids cylindrique en fer forgé légérement évasé et avec terminaison bombée, viens se loger en boiut de poignée..
 

@ll@n