Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Ngbaka 2

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 18 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     56 cm.
  • Poids : 
    663 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, cuivre, bois.
  • Pays : 
    République du Congo Ex Zaïre.
  • Peuple :
    Sanghas.
  • Ethnies : 
    Ngbaka, Bondjo, Laobala.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires :
    Tribal arms monographs Vol 1/n° 2 p 47 n° 53.

Synopsis

Ngbaka, Lobala, Bondjo


Ce type de couteaux serait produit par les Lobala, les Ngbaka et les Bondjo.

Les Lobala sont une ethnie qui à l’heure actuelle est principalement installée de part et d’autre du fleuve Ubangui.
Plus précisément dans le nord-ouest de la République Démocratique du Congo
et le nord-est de la République du Congo.
Traditionnellement voisins, ils vivaient de la pêche
, de l’agriculture sur berges des fleuves Ubangi et Congo ainsi que du commerce.

Les Ngbaka sont un peuple du nord-ouest de la République Démocratique du Congo (RDC).
Ils constituent un peuple homogène habitant le centre de l’Ubangi dans le nord de la province de l’Equateur en RDC.
Ils habitaient encore la République Centrafricaine (RCA), notamment dans les bassins du Tomi, Kemo et Ombela.
Selon la tradition orale des anciens Ngbaka, ils ont émigré pour fuir les attaques des Yangere , un peuple banda qui se frayait un chemin vers l’ouest.
Au début du 19ème siècle, ils ont franchi la rivière Ubangi pour s’installer en ce qui est aujourd’hui la RDC.
A partir des années 1920, les Ngbaka furent rassemblés, sur l’ordre de l’administration coloniale, en un seul territoire.

Les Bondjo (voir Ngbaka 1).

 

 

Descriptif de l'objet

 

Ce couteau d’exécution de forge Ngbaka, est plus massif  que celui présenté ultérieurement
La lame est plus large, plus épaisse, elle a un renfort central et les galbes sont moins prononcés.

Le côté droit est de même style que le précédent, mais moins prononcé, les ciselures en V écartés ne se trouvent qu’à la hauteur des trois excroissances et elles sont dans le sens horizontal couvrant une portion à peu près carrée.

L’autre arête presque droite qui, elle, est affutée, part subitement à gauche en courbe de lune pour revenir en partie supérieure au-dessus du côté droit, le dépassant légèrement.
Une ligne de V écartés est gravé le long de l’arête intérieure du croissant.
Toutes les gravures sont représentées recto-verso.
Un léger renfort se trouve le long du côté de la ligne d’affutage, ce qui fait que les deux surfaces le long de l’arête centrale sont légèrement creuses, en recto-verso.
La soie de la lame entre dans une poignée courte en bois terminée par une tête conique à six pans très angulaires.
Cette poignée est habillée d’un bel enroulement de cuivre rouge de faible largeur, englobant la partie de la lame placée sous la première excroissance.
Cela sans doute pour ne pas se blesser la main et bien maintenir la lame dans la poignée.
Personnellement je le trouve moins élégant que le premier, mais certainement plus efficace pour sa fonction première!.

@ll@n