Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Saka Mongo 5

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 5,7 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    32,5 cm.
  • Poids : 
    135 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Mongo.
  • Ethnies : 
    Saka, Ngandu, Kela.
  • Période estimée : 
    Années 1910-1930
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen p 217.
     

Synopsis

La magie


Les croyances magiques suivent le modèle universel de l’humanité.
Beaucoup de pratiques aussi sont foncièrement semblables.
Ce qui distingue les Mongo est avant tout la simplicité et la modicité de ces pratiques.
Ancestralement on connaissait principalement la magie défensive protectrice des personnes et des biens, ainsi que les moyens pour maintenir l’ordre public et familial.

La magie offensive était moins pratiquée, sinon comme moyen de vengeance.

Ce qui est parfois présenté comme telle est simplement l’effet
néfaste de l’usage abusif d’une magie protectrice.
La sorcellerie peut s’exercer soit par des moyens matériels (fétiches) soit par la parole ou le geste.
Elle peut être purement biologique, donc involontaire – cas reconnu le plus dangereux, précisément parce qu’il est ignoré même de l’auteur.
La quantité considérable de pratiques diverses connues historiquement sont toutes importées, surtout depuis la colonisation.
Elles ont reçu un accueil favorable, jusqu’à éclore en de vrais mouvements de masse.

Preuve que la simplicité ancestrale ne provenait pas de l’opposition systématique à la magie, bien qu’il semble indéniable qu’il y ait eu des sceptiques, même anciennement.

Réf : G. Van der Kerken. L’Ethnie Mongo, langues et arts des peuples Mongo, politique indigène, contacts avec peuples voisins, Volume I, Ière partie,
Bruxelles, G. Van Campenhout, 1944.

 

 

Descriptif de l'objet

 

Cette épée courte est simple, non ciselée et non décorée.
Un renfort central en méplat pas très large est présent sur les deux faces jusqu’aux trois quarts de la longueur.

La partie basse avant la soie est droite, à peine biseautée sur les côtés. 

La poignée en bois, avec sa partie elliptique triangulaire et sa fusée de section ovalisée, s’arrête sur une partie cylindrique tronconique a bout plat.  
Cela donne une arme parfaitement rigide et bien adaptée à la prise en main.

  @ll@n