Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Saka Ngandu 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 8,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     36 cm.
  • Poids : 
    220 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois, cuivre
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo, République Centrafricaine.
  • Peuple :
    Mongo.
  • Ethnies : 
    Saka, Ngandu, Lalia.
  • Période estimée : 
    Années 1910-1930
  • Autres informations :
    Ex collection Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Beauté fatale Jan Elsen p 216.
     

Synopsis

La religion


A ce sujet, il faut remarquer comme particularité une connaissance théorique pure de dieu, jointe à l’absence de culte, à l’exception de l’une ou l’autre tribu parmi les plus reculées.
Les connaissances au sujet de la survie des mânes sont comparativement pauvres.
Le culte des ancêtres aussi est peu développé, limité aux premiers temps après le décès, à de petits rites usuels (libations, etc.), à des sacrifices lors de sanctions attribuées aux ancêtres pour des négligences ou des infractions.
Par contre les génies de la nature (bilima) sont bien honorés et priés, spécialement par les femmes pour les besoins de la procréation.
Aucune trace de polythéisme ou d’idoles, de culte régulier et organisé, ou de prières adressées à dieu, de lieux consacrés au culte (autels, temples, etc.).
En résumé : conceptions justes quoique incomplètes, et peu explicitées, d’où l’absence d’une véritable mythologie, et idées vagues sur l’au-delà ; culte centré sur les mânes et en second lieu sur les génies.
Comme chez un grand nombre de peuples africains, la morale est foncièrement « humaniste ».
Dans la pratique Mongo elle est franchement familiale – clanique, visant au maintien biologique et social du groupe restreint, les applications ne dépassant pas ses limites.

 

Descriptif de l'objet

 

Cette épée courte Saka a une forme plus courte et une lame large avec une pointe assez effilée, ce qui lui donne un aspect ventru.

Cette lame est rigide, elle est renforcée au centre par un méplat plus épais et bordée d’une nervure qui monte vers la pointe et se termine en fort relief, recto-verso.

Le bas de ce méplat est stoppé par un petit épaulement le séparant d’une partie rectangulaire décorée de ciselures en flashs et lignes verticales parallèles, qui donne naissance à la soie.

La base d’entrée de la soie est de forme elliptique triangulaire recouverte d’une feuille de fer, suivie d’une partie cylindrique ornée de fil de cuivre épais, d’une forme toupie puis se termine par une partie courte cylindrique. 
Une petite ligne d’affutage marque le tour de la lame qui, elle, est de couleur très sombre.
@ll@n