Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Sango Banziri 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 16 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     49 cm.
  • Poids : 
    402 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois et cuivre.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Ngbandi.
  • Ethnies : 
    Sango, Gbanziri, Yakoma, Mbugbu.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1910
  • Autres informations :
    Salle des vente de Pau.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Tribal arms monographs vol 1/n°P page d’entrée.
    De fer et de fierté p 168.

Synopsis

Relations et voisisnage des Banziri


Les Banziri ont pour voisins de plus petits groupes de gens du fleuve : à l’ouest les Bondjos bouzérous et les Bandas ouaddas, à l’est les Bourakas ; et dans l’arrière-pays des groupes équivalents par leur territoire : au nord-ouest les Togbo, au nord-est les Langbase .

Les Banziris portent  généralement un couteau passé dans une gaine de cuir ajourée et artistement façonnée.
Il est suspendu au côté à l’aide d’une lanière en baudrier.
C’est un très faible équipement militaire, comparé à leurs redoutables voisins Bondjos, à la lance ouadda et à la sagaie langouassi .

Cause ou conséquence les Banziris sont décrits universellement comme de « tempérament pacifique » et cela correspond bien du reste au rôle commercial qu’est amené à jouer un territoire fluvial.
Cela peut aussi expliquer la politique d’alliance de leur chef Bembé envers les Français : en l’absence d’équipement voire de tradition militaire, il est en effet plus sage de chercher à défendre ses intérêts par la négociation que par la force.

Qu’il s’agisse de vêtement, de coiffure ou de parure, une nette tendance à la simplification se dégage depuis le fleuve vers le nord.
De même les productions artisanales semblent plus diverses et plus évoluées au sud qu’au nord.
Peut-être sous ces prétextes, « les gens d’eau donnaient aux peuples de l’intérieur le surnom de Ndris, c’est-à-dire sauvages ».
Chez les Banziris, chaque famille tisse son vêtement, tanne sa peau de bête, sculpte ses ustensiles de bois.
La petite métallurgie et l’artisanat d’art des ethnies voisines ne sont pas visibles ici.
En fait, un tableau comparatif même rapide des caractéristiques propres à chaque ethnie du bassin du Haut-Oubangui fait ressortir l’impression d’une spécialisation complémentaire des ethnies entre elles.
Soit que tel aspect de la culture et du mode de vie diffère de l’une à l’autre, soit que l’une se procure chez l’autre ce qu’il lui manque comme denrée ou comme compétence. 
Réf : Wikipédia.

                                                     Type Banziri, Sango.

Descriptif de l'objet

 

Cette épée courbe  est forgé par les forgerons Yakoma-Ngbandi.
Les Ngbandi, Sango, Gbanziri, Mbugbu, Bongo étaient de grands utilisateurs de ces armes.

Ces épées courbes sont appelées Ngondi chez les Ngbandi, elles existent aussi en version luxe avec des terminaisons discoïdales généralement forgée par les Mbugbu, mais un ajout que l’on retrouve également chez les Yakoma, surtout sur les couteaux de deuxième génération.

La lame est assez épaisse et rigide, affutée sur tout le tour des deux pointes du bas qui sont face à face.
La soie est plus épaisse et traverse la poignée en bois qui est habillée sur la partie haute d’une bande de cuivre enroulée.
La ligne centrale médiane est ciselée de points profonds de chaque côté de la lame.
Arme relativement simple mais certainement efficace.
Ce couteau lourd servait pour la guerre et les modèles de luxe pour les danses d’initiation des filles ou comme arme de prestige chez les riches et les vieillards.

@ll@n