Teda Wadaï 2

Ce pays s’étendait de la rive orientale du lac Tchad à l’ouest du Darfour à l’Est, du Borkou au nord au pays des Nyam-Nyam (Azandé) au Sud.

C’était un État d’ailleurs qui était limité, comme la plupart des États africains à la même époque, de la manière la moins précise.
Ses frontières variaient avec le degré de puissance du souverain et avec le déplacement de certaines tribus nomades, qui, de migration en migration et de pâturage en pâturage, donnaient au Ouadaï des limites mouvantes.

Comparé au Bornou, le 0uadaï était médiocrement fertile ; les habitants étaient beaucoup plus pauvres et vivaient dans des huttes ; ils possédaient des troupeaux de bœufs, de moutons, de chèvres et des chameaux.

La population se composait d’Arabes beaucoup plus nombreux dans le Ouadaï que dans le Bornou, de Peuls également envahisseurs et, dans le Nord, de Toubous,
Dans le centre et le sud-ouest, des groupes de parlers, comme celui des Toubou, appartenaient à la branche occidentale de la famille nilo-saharienne : les Maba, les Abou-Charib , les Massalit les Koukas, des Tama, des Mimi, etc.
Sous le nom de Maba on groupait la population dominante ; cette noblesse se transmettait en ligne maternelle.
Réf: (Imago-Mundi)

                                       Position des régions ethniques. Tchad.