Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

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Topoké 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur : 42 cm. 
  • Hauteur :
    115 cm.
  • Poids : 
    3,300 kg .
  • Matériaux : 
    Rachis de palmier, bois de Kopokier, fibres végétales.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
    Territoire d’Isangi.
  • Peuple :
    Mongo, Ana-Mongo.
  • Ethnies : 
    Topoké, Eso, Poke.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1920
  • Autres informations :
    Intermédiaire Éric Claude.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Boucliers d’Afrique, d’Asie du sud est et d’Océanie,
    Musée Barbier-Muller p 70/71.
    Escudos de Àfrica p 8.
    Guba Jan Elsen/Ivan Baur p 68/79.
    Chasseurs et guerriers p 38 Musée Dapper.
    Afrique, l’art des formes p 161, Marc Ginzberg.

Synopsis

Les boucliers Topoké


Ces boucliers sont typiquement Topoké, mais sporadiquement utilisés par quelques tribus voisines.
La forme est rectangulaire de plus ou moins grande dimension et le profil cassé en angle obtus.
La plupart sont formés et fabriqués de deux parties bien distinctes : la partie avant, qui forme le bouclier proprement dit et la partie arrière, composée de tranches de rachis de palmier servant de renfort.
La partie avant est composée de deux ou trois planchettes de kapokier assemblées ensemble.
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, ces planchettes ne sont pas pliées pour former le profil en angle.
Leur faible épaisseur et les incisions pratiquées près de la nervure centrale en provoqueraient la rupture.
Ces éléments sont donc taillés dans un bloc de bois épais puis fixés côte à côte par des liens de fibres végétales.
Cette face présente donc deux parties plates en largeur et en hauteur formant les deux côtés de l’angle.
Ces deux parties sont séparées sur toute la largeur du bouclier par une nervure centrale plus épaisse, de largeur variable.
Sur certains modèles, cette nervure ainsi que le reste du bouclier est sculptés.
La partie du dos correspondant à la nervure est plate.
L’arrière du bouclier est formé par un assemblage de tranches arrondie des rachis de palmier, placés transversalement sur les deux pans.
Généralement il n’y a pas de rachis derrière la nervure centrale, cela pour faciliter la préhension.
La largeur des tranches de rachis peut varier de trois à huit centimètres, mais reste équilibrée dans un même bouclier.


                                     Vieux chef Topoké avec son bouclier.

Descriptif de l'objet

 

Vieux bouclier monté avec des rachis de palmier et de la tresse de rotang, le tout en deux panneaux reliés par une partie centrale large et bombée en bois de kapokier.

La partie avant comporte deux panneaux plats, avec sur les côtés de bandes larges recouvertes d’un quadrillage d’osier maintenant les traverses internes de rachis de palmier.
Ces deux parties latérales sont pratiquement recouvertes d’un amalgame de terre ocre rouge
Le haut et le bas de ce bouclier sont tressés serrés mais avec des manques.
La partie interne est entièrement recouverte de tressage droit alterné suivant la forme galbée des rachis de palmier, ce qui donne un aspect de boudins tressés côte à côte.
La poignée courbe en travers de la partie centrale en bois est également recouverte de tressage d’osier.

Vue de profil, la pliure est bien visible  ainsi que les bouts de rachis les uns à côté des autres.(voir photo)

@ll@n

Topoké 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 4 cm au plus large. 
  • Hauteur :
    30,5 cm et 32,5 avec fourreau.
  • Poids : 
    142 grammes., et 270 avec fourreau.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, ivoire, bois, et cuir.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Mongo, (Ana-Mongo).
  • Ethnies : 
    Topoké, Lokélé.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Ex collection Éric Claude.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
     

Synopsis

Présentation des Topoké

Les Topoké font partie des Ana-Mongo en République Démocratique du Congo.
Les Topoke sont l’une des trois principales ethnies de la zone d’Isangi (dans le Haut-Zaïre).
Les deux autres sont les Lokele et les Turumbu.
Signalons aussi quelques groupes hétérogènes composés de Foma et de Mboso.
L’espace territorial des Topoke est compris entre 0° et 2° de latitude sud, 23° et 25° de longitude est.
Le noyau le plus important de ce peuple habite l’angle formé par le Lomami et le fleuve Zaïre.
Sont concernés par cet habitat, les Topoke des chefferies Baluolambila, Bolomboki, Kombe-Litwa et des secteurs Bambelota, Likombe, Luete.

D’après les données du Recensement Scientifique de la Population du Zaïre en 1984, ces Topoké ont constitué 52,38 %  de la population de la Zone d’Isangi, contre respectivement 15,89 %  et 2,98 %  de la population de la Sous-Région de la Tshopo et de la Région du Haut-Zaïre.


Un second groupe de Topoké est localisé dans la Collectivité-secteur de Yalikandja-Yanonge. 


Il s’agit des Topoké ayant constitué l’ancienne chefferie de « Likolo » et rattachée à celle-ci, de même que les chefferies de Maringa-Lopori, de Bambole et de Bakusu.

Ce groupe, appelé communément celui des Topoke de « Likolo », est une conséquence de mouvements de populations occasionnés par la pénétration des esclavagistes arabisés chez les Topoké.


                                       Guerriers du Congo Français, Topoké.

Descriptif de l'objet

 

Beau couteau, lame oblongue bien rigide avec petite déclinaison d’affutage sur le tour de lame.
L’axe central est marqué d’une ligne en points, recto-verso.

L’étui est épais très résistant formé, il me semble, de deux plaques de bois emmaillotées dans une peau épaisse cousue à l’arrière et maintenue par des bandes de fer large consolidant le tout.


Une petite boucle est tressée à l’arrière en fibres végétales, (peut-être pour servir d’accroche et il se peut même qu’il y en ai eu une autre jadis de l’autre côté).

 
La poignée est en ivoire de base cylindrique à étranglement, surmontée par une belle partie sculptée en diamant à face plate, le toucher est satiné avec une belle couleur miel.


@ll@n


                                 Modèle similaire avec étui en fibres végétales.

Topoké 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 16,5 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     44 cm.
  • Poids : 
    332 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Congolais.
  • Ethnies : 
    Topoké Anamongo.
  • Période estimée : 
    Années 1880-1900
  • Autres informations :
    Salle des ventes de Vichy.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Panga na visu p 152.
    Tribal arms monographs vol 1/n° » p 41.

Synopsis

Topoké « Anamongo  » 2020


Le Clan Anamongo (Bana ya Mongo) désigne un ensemble de peuples de la République Démocratique du Congo qui se disent issus d’un ancêtre commun, ils appartiennent tous à différents sous-groupes de l’ethnie Mongo.

Société :
Les Anamongo, l tribus et régions ( source : Okito Oleka)

Finie la polémique autour de l’appartenance ou non de la tribu Lokele au sein de la grande famille Anamongo.
Dans un entretien ce mercredi 17 juin 2020 avec depechesdelatshopo.net, le président national de la ligue nationale des Anamongo, Barthélémy Okito Oleka donne la liste de toutes les tribus faisant partie de cette plateforme.

Il s’agit notamment pour la RDC:
1. Tshopo : Ngando, Mbole, Lokele, Topoke ;
2. Sankuru : Tetela ;
3. Equateur : Mongo;
4 Tshuapa : Mongo ;
5. Ituri/Mambasa : Kusu ;
6. Kasaï : Ndengese, Kuba, Bashilele;
7. Maniema : kusu, Ngengele, Benya lubunya, Benya samba ;
8. Sud-kivu/fizi : Bembe ;
9. Katanga/Kongolo : Benya lubunda;
10 Maindombe: Bolia, Tomba, Kundo, Sengele ;
11. kwilu : Wongo, Ngole ;
12. Nord-kivu/walikale : Kusu ;
13. Tanganyka/kongolo: Benya Lubunda ;
14. Mongala/ Bongandangaa: Mongo.

Barthélémy Okito Oleka ajoute que 33% de la population congolaise sont constitués essentiellement des Anamongo qui occupent 31% de la superficie de la RDC.

Actuellement, à l’issue des élections à la tête des exécutifs provinciaux en avril 2019, 7 gouverneurs élus sont de la grande famille Anamongo.
Il s’agit de Mputu de Maindombe, Boloko de l’Équateur, Bongoo Nkoy de la Tshuapa, Musafiri du Maniema, Walle Lufungula de la Tshopo, Mpieme du Kasaï, Mukumadi du Sankuru et même Gentiny Ngobila Mbaka de la ville de Kinshasa.


En dehors de la RDC, il y a aussi des anamongo :
1. Gabon: Amba Amba
2. Congo-Brazzaville : Mboshi, Mosaka, Makwa
3. Cameroun : Mongo
4. Tanzanie: Bembe.

FROK
Les dépêches de la Tshopo.

                   Femme chaman montrant son 3ème œil. Anamongo RDC 1937.

                                                          Homme Mongo.

Descriptif de l'objet

 

Cette arme de type faucille nous vient de l’ethnie Topoké, plus exactement des Ana-Mongo.
Certainement influencées et copiée sur les Mangbetu. 1880-1900.
La lame est fine sur les bords, très coupante et un peu fendillée sur le biais d’affutage.
La partie centrale forme une surface un peu plus plane et un peu plus épaisse, elle est guillochée par petits martelages successifs.
Le bord de l’arête de coupe est légèrement relevé dans un sens coté intérieur et dans l’autre côté extérieur, un peu comme une hélice.
la poignée en bois est assez légère et de forme oblongue avec un bel épaulement cylindrique beaucoup plus large à sa base.
Arme assez peu courante, mais intéressante pour le féru des armes.

@ll@n