Cimier Yoruba "Egun" / Nigéria

Vous êtes le

ème visiteur

Topoké Eso 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de lame : 6 cm . 
  • Hauteur :
    47 cm, 35,5 cm avec étui.
  • Poids : 
    315 grammes, 500 avec étui.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, laiton et cuivre.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Anmongo.
  • Ethnies : 
    Topoké Eso.
  • Période estimée : 
    Années 1900-1920
  • Autres informations :
    Salle des vente Séquana.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
     

Synopsis

Présentation des Topoké.

Les Topoké font partie des Ana-Mongo en République Démocratique du Congo.
Les Topoke sont l’une des trois principales ethnies de la Zone d’Isangi (dans le Haut-Zaïre).
Les deux autres sont les Lokele et les Turumbu.
Signalons aussi quelques groupes hétérogènes composés de Foma et de Mboso.
L’espace territorial des Topoke est compris entre 0° et 2° de latitude Sud, 23° et 25° de longitude Est.
Le noyau le plus important de ce peuple habite l’angle formé par le Lomami et le fleuve Congo.
Sont concernés par cet habitat, les Topoke des chefferies Baluolambila, Bolomboki, Kombe-Litwa et des secteurs Bambelota, Likombe, Luete.

D’après les données du Recensement Scientifique de la Population du Zaïre en 1984 ces Topoke ont constitué 52,38 %  de la population de la Zone d’Isangi, contre respectivement 15,89 %  et 2,98 %  de la population de la Sous-Région de la Tshopo et de la Région du Haut-Zaïre.


Un second groupe de Topoke est localisé dans la collectivité-secteur de Yalikandja-Yanonge. 

Il s’agit des Topoke ayant constitué l’ancienne chefferie de « Likolo », de même que les chefferies de Maringa-Lopori, de Bambole et de Bakusu.
Ce groupe, appelé communément celui des Topoke de « Likolo », est une conséquence de mouvements de populations occasionnés par la pénétration des esclavagistes arabisés chez les Topoké.


                          Notable de l’ancien Congo Français avec deux couteaux.

Descriptif de l'objet

 

  Beau couteau à lame triangulaire et à bout concave en pointe, bien rigide avec un beau renfort en ligne centrale, recto-verso.

La base de la lame est arquée symétriquement vers l’extérieur, elle est crantée sur son épaisseur.

La poignée est de base cylindrique avec épaulement plus large en haut et en bas.
Sur ses épaulements une tige de fer est enroulée comme un gros ressort tassé.
Entre deux, sur la partie cylindrique plus faible, est enroulée une bande laiton plat et bien alignée.

L’étui est épais très résistant, formé de deux plaques de bois emmaillotées dans un enroulement de bandes plates de laiton et quelques tours en cuivre, consolidant le tout.

Curieusement se fourreau possède une partie d’environ cinq centimètres, centrée en bout de la même forme que l’étui, mais inversé.
Cela lui donne l’impression d’avoir une excroissance un peu bizarre.
Très peu d’épées courtes comme celle-ci sont connues, elles sont rares.
 

@ll@n

Topoké Eso 1

Fiche technique

  • Taille
    Largeur de tête : 18 cm au plus large. 
  • Hauteur :
     47 cm.
  • Poids : 
    425 grammes.
  • Matériaux : 
    Fer forgé, bois.
  • Pays : 
    République Démocratique du Congo.
  • Peuple :
    Congolais.
  • Ethnies : 
    Topoké Eso, Mbole.
  • Période estimée : 
    Années 1930-1940
  • Autres informations :
    Intermédiaire Luc Lefebvre.
    Collection Mémoire-africaine.
  • Réf. littéraires : 
    Panga na visu p 162.
    Tribal arms monographs vol 1/n°1 p 48.

Synopsis

Les Topoké et Lockélé


Les Topoké, avec les Lokélé, sont les deux ethnies principales de la zone d’Isangi dans la province de Tshopo.
Les Topoké sont situés de part et d’autre de l’affluent majeur du fleuve Congo, le Lomani du côté gauche entre 1° latitude nord et 0° 10 latitude sud.
Du côté de la rive droite, ils occupent l’angle formé par l’affluent Lomani et le fleuve Congo entre 23°40 longitude Ouest et 24°10 longitude Est.
Les limites du territoire Topoké ont été fixées à l’époque coloniale le 16 décembre 1929 modifiant l’ordonnance du 25 Janvier 1925.
Avec l’évolution de la fin de la colonisation, ces limites régionales sont actuellement bien dépassées.

Voici les peuples voisins des Topoké :

– à l’Est : les Foma et les Mboso.
– à l’Ouest : les BaNgando à Yahuma.
– au Nord : Les Lokélé à Isangi et les BaSoko à Basoko.
– au Sud : les BaMbolé à Opala.

Nous possédons très peu de renseignements fiables quant aux migrations des Topoké ; ils déclarent occuper leurs terres ancestrales et ne rien connaître de leur migration.

Cette position leur permet de faire supposer qu’ils sont les premiers occupants du terrain “depuis toujours”, ce qui leur donne envers les Lokélé, entre autres, une certaine supériorité.
Il semblerait qu’il ait fallu trancher (en 1928 ou en 1932 ?) afin de savoir lequel de Wembe ou d’Eso était l’aîné d’Eondja – Ondja.

L’administration coloniale de l’époque aurait tranché en faveur des Lokélé.
Ceux-ci étaient exemptés des corvées et des cultures obligatoires mais devaient, par contre, effectuer des transports fluviaux à bord de leurs pirogues.
L’esprit commerçant et le caractère plus diplomatique des Lokélé leur a donné un certain avantage par rapport aux Topoké considérés souvent comme des gens de la forêt, cultivateurs et aussi moins pragmatiques, moins souples dans leurs opinions.

                                    Topoké avec une épée courte.

Descriptif de l'objet

 

Ce beau couteau à la découpe si particulière nous vient des forgerons Topoké-Eso et peut-être des Mbolé.
Les formes extravagantes sont très variées.

Celui-ci peut très bien représenter la tête d’un rhinocéros ; d’autres ont la lame fendue en bout et partent dans des directions différentes.
Il y en a qui ressemblent aux faucilles de type Mangbetu.

Quoi qu’il en soit, la poignée est pratiquement dans le même style, imposante en contre cônes inversés ou à facettes.
Ces couteaux sont apparus dans les années 1930 ; ceux avec un martelage en forme de petits carrés sont de type plus récent.

Celui-ci constitue une lame forgée bien en axe de la poignée qui, en haut de tête, tourne pratiquement à angle droit en s’élargissant et en formant une large excroissance perforée dans l’angle, pour finir en pointe acérée remontante en courbe.
La partie centrale de l’arme suit la forme de la lame et est entièrement martelée de petits carrés très serrés.
 

@ll@n